Le pilote espagnol a été entendu pendant environ deux heures et demie par le procureur Giuseppe Tibis au parquet de Modène (nord de l'Italie) qui a ouvert une enquête sur cette affaire. Modène est proche du siège de Ferrari à Maranello.

Le pilote espagnol a été entendu pendant environ deux heures et demie par le procureur Giuseppe Tibis au parquet de Modène (nord de l'Italie) qui a ouvert une enquête sur cette affaire. Modène est proche du siège de Ferrari à Maranello.

Il a été entendu comme «témoin, personne informée des faits» mais n'est pas visé par l'enquête ouverte par la justice italienne, selon la même source.

Alonso est arrivé chez le procureur et en est reparti par une porte secondaire. Il n'a fait aucune déclaration à la presse.

Le pilote a, selon «toute probabilité», été interrogé sur ses échanges de mails avec le pilote Pedro de la Rosa, qui ont été déterminants dans la décision d'exclure McLaren du Championnat constructeurs pour espionnage, selon l'Ansa.

La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a estimé que ces e-mails prouvaient que plusieurs personnes haut placées chez McLaren-Mercedes avaient eu connaissance des documents secrets concernant les monoplaces Ferrari F2007.

McLaren-Mercedes a été privée le 13 septembre de tous les points (166) accumulés et à venir dans le Championnat du monde Constructeurs de F1 pour des faits d'espionnage visant sa rivale Ferrari par le Conseil mondial de la FIA.

Le patron de McLaren-Mercedes, Ron Dennis, ainsi que six autres personnes dont l'ex-chef mécanicien de Ferrari Nigel Stepney, Mike Coughlan, concepteur des monoplaces d'Alonso et Hamilton, le numéro deux de McLaren et le responsable des techniciens, ont été placés sous enquête en septembre par le parquet de Modène dans le cadre de cette affaire.