Dans sa petite ville natale, Queanbeyan, ce n'est plus de la passion, c'est de la rage. L'institutrice de son enfance, Miss Anke Jennaway, prétend avoir tout appris au petit Mark, y compris comment on pilote des monoplaces. À l'occasion de ce Grand Prix d'Australie, elle a demandé à ses élèves, âgés d'une dizaine d'années, de confectionner un petit hommage à l'idole locale. Chacun y est ainsi allé de son bricolage, dessin, poster, mobile ou autre drapeau en l'honneur de Mark Webber.

Dans sa petite ville natale, Queanbeyan, ce n'est plus de la passion, c'est de la rage. L'institutrice de son enfance, Miss Anke Jennaway, prétend avoir tout appris au petit Mark, y compris comment on pilote des monoplaces. À l'occasion de ce Grand Prix d'Australie, elle a demandé à ses élèves, âgés d'une dizaine d'années, de confectionner un petit hommage à l'idole locale. Chacun y est ainsi allé de son bricolage, dessin, poster, mobile ou autre drapeau en l'honneur de Mark Webber.

Toutes ces oeuvres seront exposées aujourd'hui dans le stand de l'écurie Red Bull, la nouvelle famille de l'Australien. Car après une saison chez Minardi, deux ans chez Jaguar et deux chez Williams, Webber est passé chez Red Bull cet hiver, histoire de donner un coup de fouet à une carrière qui ne décolle pas.

Malheureusement, il semble que le fouet ait frappé dans le vide et que ce transfert ne soit guère appelé à davantage de succès que les précédents.

Hier, à l'occasion d'un tournoi de tennis de charité, Mark Webber s'avouait quelque peu découragé par la quantité de travail qui attend l'écurie Red Bull si elle entend terminer sur les podiums- sans parler de victoire. «J'espère que nous pourrons finir la course et marquer quelques points, avançait-il. Ce ne sont pas des objectifs très ambitieux, il faut le reconnaître, mais c'est le niveau où nous nous trouvons aujourd'hui. Les Ferrari, BMW, McLaren et Renault semblent très performantes, et cela fait huit voitures potentiellement devant nous. On va tenter de s'y mêler.»

Pour l'instant, la Red Bull RB3, quoique conçue par Adrian Newey, un directeur technique de haut niveau, reste encore loin de ses rivales. «Nous devons améliorer l'aérodynamique du châssis ainsi que la fiabilité, poursuit Mark Webber. En fait, on n'a pas vraiment connu de journée positive au cours des essais de l'hiver. Nous sommes encore loin du coup. Mais bon, ce n'est que le premier Grand Prix. Nous avons encore le temps de nous reprendre, pas vrai?»

Vrai. Malheureusement pour les écoliers de Queanbeyan, ce ne sera pas encore ce week-end qu'ils assisteront à la victoire de leur héros. Qu'importe, il restera tout de même leur idole et celle de Miss Jennaway jusqu'à l'an prochain.