Il en est très fier, de son album, Jacques Villeneuve. Dans le dossier de presse des 24 heures de Formula Charity, on trouve un CD contenant deux nouveaux extraits de l'album dont la sortie mondiale est prévue le 19 février prochain, au Newtown, à Montréal. «J'ai vraiment travaillé fort sur ce disque, explique Jacques. On a passé des semaines à l'enregistrer, à Levallois, dans la banlieue parisienne. Il y a une chanson avec ma soeur Mélanie, qu'elle avait écrite au sujet de la mort de notre père et que j'ai retravaillé. Il y a aussi une chanson en canon avec Jessica, ma petite soeur J'aime ce disque. C'est celui que j'ai toujours voulu faire, c'est moi à 100%. Je me suis éclaté et je l'ai fait de manière vraiment professionnelle.»

Il en est très fier, de son album, Jacques Villeneuve. Dans le dossier de presse des 24 heures de Formula Charity, on trouve un CD contenant deux nouveaux extraits de l'album dont la sortie mondiale est prévue le 19 février prochain, au Newtown, à Montréal. «J'ai vraiment travaillé fort sur ce disque, explique Jacques. On a passé des semaines à l'enregistrer, à Levallois, dans la banlieue parisienne. Il y a une chanson avec ma soeur Mélanie, qu'elle avait écrite au sujet de la mort de notre père et que j'ai retravaillé. Il y a aussi une chanson en canon avec Jessica, ma petite soeur J'aime ce disque. C'est celui que j'ai toujours voulu faire, c'est moi à 100%. Je me suis éclaté et je l'ai fait de manière vraiment professionnelle.»

Il ne reste plus désormais qu'à le vendre. «Oui, j'ai beaucoup investi dans ce disque, j'ai acheté le studio, ça m'a coûté cher. J'ai été voir des majors pour le commercialiser, et tout le monde y allait de son idée. Le premier me disait : C'est bien, mais il faut changer ça. Le deuxième: C'est pas mal, mais il faut plutôt faire comme ci, soit le contraire du premier. J'ai reçu tellement de conseils à propos de ce disque. Et, évidemment, je n'ai rien changé! Je n'ai pas fait cet album pour baisser mes culottes. Je les ai assez baissées en sport automobile, pour faire plaisir aux commanditaires. Alors j'ai édité le disque en indépendant, avec des distributeurs dans chaque pays.»

Jacques Villeneuve veut faire de la musique pour s'amuser, sans plus. «Je ne veux pas y faire carrière, je ne veux pas avoir d'obligations, ni faire de tournée ou de concerts sauf ici, pour le plaisir.»

Le plaisir? Nous étions la veille du concert de ce soir et Jacques avouait qu'il ne connaissait pas les textes de toutes ses chansons par coeur. «Quand on les écrit dans son salon, c'est facile, mais quand il faut ressortir tous les textes devant le public, ça l'est moins! Et il ne me reste plus de temps pour les apprendre».

17 h 30. Il est justement l'heure de terminer l'entrevue, car Jacques doit s'en aller pour une première et dernière répétition avec Garou, sur la scène dressée pour l'occasion. Fred Lauquin, le bras droit de Craig Pollock, lui apprend alors que plusieurs de ses musiciens sont en retard. Ils sont encore dans le train qui les amène de Lausanne. «Ils sont venus en train? lâche Villeneuve. Mais comment on va faire? Je n'aurai plus le temps de répéter avant le cocktail de bienvenue».

Il n'y aura donc pas de répétition. Voilà qui ne va pas arranger l'apprentissage de ses textes