Dire que Jacques Villeneuve est gaga de son bébé est un euphémisme. Il est fou amoureux de Jules. Il l'adore, le chouchoute, le change, leberce, s'émerveille de ses efforts pour se tenir debout, guette ses premiers sourires.

Dire que Jacques Villeneuve est gaga de son bébé est un euphémisme. Il est fou amoureux de Jules. Il l'adore, le chouchoute, le change, leberce, s'émerveille de ses efforts pour se tenir debout, guette ses premiers sourires.

Ce petit être de 5 kg a complètement changé sa vision du monde. «Depuis que nous avons Jules, j'ai découvert plein de choses en moi. Je vois les choses avec une perspective différente. Je tiens ce petit bout dans mes bras et je me dis que plus rien ne peut aller mal Il n'existait pas et voilà que, d'un coup, depuis

le 14 novembre, c'est la chose la plus importante au monde.»

Et il a son idée sur l'éducation de son petit. «Je veux être un père moderne. Je veux être présent. Je change ses couches, je me lève la nuit pour le bercer. Mais qu'est-ce que ça fatigue! Il n'a pas encore compris le décalage horaire depuis que nous sommes revenus de Montréal. Cette nuit, j'ai dormi trois heures à peine.»

Jules, c'est son soleil, son Amérique. Et c'est pour lui, en partie, que Johanna et Jacques ont décidé d'emménager à Montréal, dans la maison qu'ils viennent d'acheter à Westmount. «J'aime Montréal, je m'y sens bien. Les gens sont ouverts, sympas, et on a toutes les facilités d'une grande ville. Ici, à Villars, l'hiver c'est génial mais au printemps et en automne, c'est dur! Johanna aime Montréal et, de toute façon, si je fais du NASCAR, il faut que je réside en Amérique du Nord. Comme je tiens à donner une éducation francophone à Jules, on a pas tant de choix.»

L'éducation de Jules passera aussi par le sport automobile. «Je ne vais pas le forcer, mais je veux être le premier à mettre Jules sur un motocross. Plus jeune tu apprends, moins tu te fais mal. Moi, j'en faisais à 4 ans.»

De toute façon, petit Jules va baigner dans une ambiance automobile, tout comme ce fut le cas de Jacques avec son papa Gilles et sa roulotte qui se promenait sur tous les circuits du monde. «C'est une formule qui me plaît, avoue Villeneuve. Parce que Johanna veut être auprès de moi. Sinon, elle ne me laissera pas partir. J'avais déjà mon motorhome en F1, je l'aurai aux États-Unis pour courir en NASCAR. C'est très pratique et c'est génial pour les enfants.»

Johanna et Jacques ne comptent d'ailleurs pas s'arrêter à un seul enfant. «Ce serait sympa de donner un copain ou une copine à Jules, confie Jacques. Les

enfants se sentent mieux à plusieurs.»