Deux pilotes à égalité, deux écuries séparées par un maigre point: avec seulement deux Grands Prix d'ici la fin de la saison, le championnat du monde des pilotes et celui des constructeurs pourraient difficilement être plus serrés. Et ils promettent un finish sur le fil du rasoir.

Deux pilotes à égalité, deux écuries séparées par un maigre point: avec seulement deux Grands Prix d'ici la fin de la saison, le championnat du monde des pilotes et celui des constructeurs pourraient difficilement être plus serrés. Et ils promettent un finish sur le fil du rasoir.

À six jours du GP du Japon, Michael Schumacher et Fernando Alonso ont tous deux 116 points. Schumacher détient toutefois l'avantage en raison de ses sept victoires, une de plus que son rival. Schumacher pourrait même être sacré champion dès dimanche prochain, s'il gagne à Suzuka et qu'Alonso ne marque pas de point.

Le championnat des constructeurs est pratiquement aussi serré: Renault a 179 points, Ferrari, 178. La Scuderia a souffert hier de l'abandon de Felipe Massa, victime d'une collision avec David Coulthard au 45 e tour. Le Brésilien, parti de l'avant-dernière ligne en raison d'une pénalité pour changement de moteur, occupait alors la neuvième place et avait de bonnes chances de se faufiler dans les points.

N'empêche. Que l'issue du championnat demeure incertaine à ce stade avancé de la saison témoigne de l'excellence de Ferrari au cours des derniers mois. Après le Grand Prix de Montréal, Alonso avait 25 points d'avance sur Schumacher. Trente-six points séparaient Renault et l'écurie italienne. «Quand on se reporte en arrière, c'est pratiquement un miracle que nous soyons parvenus où nous sommes aujourd'hui», dit Schumacher. En fait, le Grand Prix de Chine est la première course depuis Montréal où Renault parvient à marquer plus de points que Ferrari.

Schumacher a gagné six fois à Suzuka. Alonso n'a pu fairemieux qu'une troisième place en quatre participations.

Au Brésil, où la saison se terminera dans trois semaines, Schumacher a quatre victoires à son actif, Alonso, deux troisièmes places. À en juger par l'excellente tenue des voitures Renault ce week-end, Alonso devrait avoir en main tous les outils pour livrer une chaude lutte à Schumacher. Mais il ne détesterait pasque le fournisseur de pneumatiques de l'écurie sorte un lapin de son chapeau.

«À Suzuka et au Brésil, nous devons croireennos pneus, a-t-il dit. Pour l'instant, Renault et Ferrari sont pas mal à égalité en termes de performances. Chaque course est dominée par les pneus. Espérons que Michelin puisse nous donner quelque chose de plus pour les deux dernières courses.»