Le tribunal d'appel de la FIA a fait savoir qu'il n'y avait pas assez d'éléments permettant de punir quatre pilotes soupçonnés d'avoir enfreint le règlement sur l'essence lors du Grand Prix du Brésil disputé le 21 octobre, et a jugé l'appel «irrecevable».

Le tribunal d'appel de la FIA a fait savoir qu'il n'y avait pas assez d'éléments permettant de punir quatre pilotes soupçonnés d'avoir enfreint le règlement sur l'essence lors du Grand Prix du Brésil disputé le 21 octobre, et a jugé l'appel «irrecevable».

Si le tribunal d'appel avait donné raison à l'équipe de Ron Dennis, le titre de champion du monde aurait pu revenir au Britannique Lewis Hamilton.

À l'issue du Grand Prix du Brésil, Raikkonen a été sacré champion du monde avec un point d'avance sur Hamilton.

Jean Todt, directeur général de Ferrari, s'est réjoui de la décision.

«Maintenant, tous nos efforts se tournent vers la préparation de la saison prochaine», a-t-il affirmé dans un communiqué.

Après la course, la FIA a ouvert une enquête concernant les équipes BMW-Sauber et Williams, dont les pilotes ont terminé quatrième, cinquième, sixième et 10e de la course. Si au moins deux des trois qui ont fini devant Hamilton avaient été sanctionnés, ce dernier aurait été couronné champion du monde à la place de Raikkonen.

La température de l'essence des monoplaces de Nico Rosberg (Williams, 4e), Robert Kubica (BMW-Sauber, 5e), Nick Heidfeld (Williams, 6e) et Kazuki Nakajima (Williams) était de 14 degrés inférieure à la température de l'air, a expliqué la FIA, qui a décidé de classer l'affaire.

Le directeur exécutif de la F1, Bernie Ecclestone, était préoccupé par l'appel de l'équipe anglaise.

«Je ne pense pas que les fans de Formule 1 souhaitent qu'un titre soit attribué parce que la température de l'essence, qui de toute façons ne peut pas être mesurée, n'est pas la bonne de cinq degrés», avait déclaré Ecclestone au journal The Times of London.