Ennuyé par quelques blessures l'an dernier, le cogneur Jose Bautista est prêt pour une nouvelle saison avec les Blue Jays de Toronto.

Bautista a fait deux séjours parmi les blessés en 2016 - le gros orteil gauche en juin, puis le genou gauche en août. L'athlète de 36 ans a quand même cogné 22 circuits et produit 69 points, en 116 matches.

Son pacte de 18 millions $ pour un an inclut des options qui pourraient le garder avec les Jays jusqu'à la fin de 2019.

Bautista avait refusé une offre qualificative de 17 millions $ après la dernière campagne. Il espérait trouver preneur à fort prix sur le marché des joueurs autonomes, mais ce n'est pas arrivé. Ne comptez pas sur le Dominicain pour être amer, par contre.

«À chaque année, je me présente ici avec la même mentalité: aider mon équipe à gagner en donnant le meilleur de moi-même, a dit le voltigeur de droite. Je ne sens pas que je dois prouver telle ou telle chose. C'est propice à vous faire perdre votre concentration.»

Les blessures subies l'an dernier ne devraient pas l'incommoder, ajoute-il.

«Une fois j'ai donné contre la clôture et l'autre, un de mes crampons est resté pris dans le gazon. Je ne sais pas comment l'expliquer à part ça. Ça arrive et j'ai été malchanceux, c'est tout.»

Bautista est arrivé au camp jeudi. Il a donné des accolades et lancé des plaisanteries avant d'aller en salle de musculation. Troy Tulowitzki était parmi ceux qui étaient bien heureux de le revoir.

«Quand un gars tente sa chance avec l'autonomie, vous ne savez pas comment ça va se passer, dit l'arrêt-court. Vous lui souhaitez de trouver un club avec qui il va être heureux et bien payé mais dans le fond, vous voulez qu'il revienne. Son impact est énorme pour nous et pour la ville. Il a beaucoup de leadership et il fait de nous une meilleure équipe.»

Bautista fait partie des Jays depuis 2008. Il est l'un des visages les plus connus avec Tulowitzki, le receveur Russell Martin et le troisième but Josh Donaldson, tous reconnus pour leur ardeur au travail.

John Gibbons voit d'un bon oeil le fait d'avoir autant d'esprits forts dans son équipe.

«Ils ont un profil semblable... des gars très intenses qui ne lâchent pas, dit le gérant. Je pense qu'on ne peut pas en avoir trop de ce genre-là. Ça se reflète dans nos résultats des dernières années.»