Yuna Kim, une médaillée d'or en patinage artistique en 2010, à Vancouver, a dévoilé le flambeau olympique alors qu'on souligne le décompte d'un an avant les Jeux d'hiver de Pyeongchang, en Corée du Sud.

Lee Hee-beom, qui dirige le comité organisateur, dit souhaiter voir des athlètes russes et nord-coréens à ces Jeux.

Les relations entre les deux Corées se sont détériorées depuis que la Corée du Nord a procédé à deux essais nucléaires et à une série de lancements de fusées en 2016, alors que ce pays amplifie son programme nucléaire.

Les Russes sont dans la tourmente vu le scandale des allégations de dopage financé par Moscou, dans les environs des Jeux de Sotchi, en 2014.

«Chaque pays et chaque athlète aimant la paix a le droit et l'obligation de participer aux Jeux, a dit Lee en conférence de presse à Gangneung, où auront lieu les sports sur glace, l'an prochain. Cela inclut la Corée du Nord. Nous nous préparons pour la possibilité que la Corée du Nord fasse partie des Jeux.»

Les Jeux de Pyeongchang seront les deuxièmes en Corée du Sud après ceux tenus dans la capitale Séoul, en 1988.

Les organisateurs ont dû composer avec des retards et des conflits liés à la construction des installations. Il a aussi été dur d'attirer des commanditaires locaux.

On doit maintenant mousser les Jeux auprès de la population, déjà distraite au niveau politique par le président Park Geun-hye, dont les pouvoirs ont été suspendus dans la foulée d'un scandale de corruption. Le public peut maintenant réserver des billets en ligne pour les Jeux.

Les travailleurs de la construction mettent la touche finale à la douzaine de sites de compétitions à Pyeongchang et non loin, à Gangneung. Il y a six nouvelles installations et en moyenne elles sont terminées à 96%, disent les organisateurs.

Les villages des athlètes et des médias, un centre international de diffusion et un stade pentagonal, qui accueillera les cérémonies d'ouverture et de clôture, devraient être complétés d'ici à septembre.

Une nouvelle connexion de train à haute vitesse, voulant relier Pyeongchang et l'aéroport international d'Incheon en 90 minutes, devrait être fonctionnelle au début de 2018. Les Jeux vont se dérouler du 9 au 25 février.