Une commission d'évaluation du CIO a amorcé des réunions à Pékin, lundi, en vue d'une inspection de cinq jours de la ville qui a déposé sa candidature pour les Jeux olympiques d'hiver de 2022.

Les 19 membres de la commission commenceront leur visite par les sites envisagés pour le hockey, le patinage et d'autres événements dans le centre de Pékin, mardi, avant de se pencher sur les sites proposés pour le ski et les sports de glisse à l'extérieur de la ville.

Pékin est en compétition avec Almaty, au Kazakhstan, et vise à devenir la première ville à accueillir à la fois les Jeux d'été et d'hiver.

Les organisateurs chinois prétendent que l'organisation des jeux rehausserait la popularité des sports d'hiver dans le pays le plus peuplé du monde. La plupart des sites proposés sont un héritage des Jeux de 2008, ce qui permettrait des économies significatives en harmonie avec les nouveaux objectifs du CIO qui cherche à organiser des jeux plus sobres, orientés vers les athlètes et qui laisseront un héritage à long terme.

Le Comité international olympique choisira la ville hôte des jeux de 2022, le 31 juillet, à Kuala Lumpur, en Malaisie.

Au total, Pékin prévoit dépenser 3,9 milliards de dollars en infrastructures et autres installations, une infime fraction des 51 milliards dépensés par la Russie pour les Jeux de Sotchi l'an dernier.

Les membres de la commission d'évaluation ont conclu une visite d'Almaty le mois dernier, après quoi les organisateurs kazakhs ont annoncé plusieurs changements des sites qui, disent-ils, rendront les jeux plus efficaces et permettront des économies de plus de 500 millions.

Pour mettre en valeur sa candidature, Almaty mise sur la longue tradition des sports d'hiver au Kazakhstan et de la proximité des sites de compétition du centre-ville, en contraste avec les installations éloignées de Pékin et son intérêt relativement récent pour les sports d'hiver.