Les organisateurs des Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang, en 2018, ont exclu de les partager avec des pays avoisinants afin d'en diminuer les coûts.

Les coûts de construction élevés des sites de bobsleigh, de luge et de skeleton ont poussé le Comité international olympique (CIO) à demander à ce que ces épreuves soient disputées sur des sites déjà existants à l'extérieur de la Corée du Sud. Le CIO a précisé qu'il ne s'agissait que d'une option et que Pyeongchang avait le dernier mot.

Le Comité organisateur des Jeux de Pyeongchang (POCOG), qui s'est opposé à cette suggestion depuis le début et n'a pas cessé ses travaux sur le complexe de 120 millions US, a réaffirmé vendredi qu'elle maintiendrait le statu quo.

«Pour l'instant, nous désirons tenir toutes les compétitions à Pyeongchang, Gangneung et Jeongseon, comme c'était indiqué dans notre document de candidature original», a déclaré le président du POCOG, Yang-Ho Cho.

Il a ajouté qu'il accepterait tout autre conseil de la part du CIO, tout en précisant que des changements de dernière minute seraient difficiles à apporter.

«Ce sera difficile de mettre en application les changements proposés (à l'Agenda 2020) à ce moment-ci, puisque la construction de tous les sites de compétitions est amorcée. Nous ne disposons pas de beaucoup de temps, surtout si l'on considère que les épreuves tests seront disputées à compter de février 2016.»

Plusieurs villes candidates aux Jeux de 2022 se sont retirées de la course en raison des inquiétudes soulevées au sein de leur population et de leurs dirigeants en ce qui a trait aux coûts de certaines infrastructures, particulièrement celles qui seront peu utilisées après les JO.

«Nous sommes à préparer un solide plan pour assurer la pérénité de ces sites et leur utilisation après les Olympiques, de même que des mesures pour contrôler les coûts», a toutefois indiqué Cho.