La Fédération internationale de lutte (FILA) a jugé mardi que la décision du Comité international olympique (CIO) d'évincer son sport du programme principal des Jeux d'été de 2020 était un «non-sens».

Dans un communiqué, la FILA dit avoir «appris avec beaucoup de stupéfaction la recommandation émise ce jour par la commission exécutive du CIO de ne pas inclure la lutte dans le noyau des 25 sports principaux».

«La FILA pendra toutes les mesures nécessaires pour convaincre la commission exécutive et les membres du CIO du non-sens de cette décision envers l'un des sports fondateurs des jeux Olympiques antiques et modernes», poursuit-elle.

La Fédération internationale insiste sur le fait qu'elle «est implantée dans 180 pays dont la lutte constitue le sport national pour bon nombre d'entre eux, offrant l'unique possibilité de représentation d'athlètes aux jeux Olympiques et contribuant à l'universalité de ceux-ci».

Cette décision du CIO survient à quatre jours de la réunion du bureau directeur de la FILA à Phuket, en Thaïlande, où le sujet sera débattu.

La décision du CIO condamne la lutte à déposer sa candidature pour espérer rester dans le programme olympique. Elle se retrouvera en concurrence avec sept autres sports qui frappent à la porte des JO, pour une seule place disponible: le squash, l'escalade, le karaté, le wushu - un art martial -, le baseball/softball, le wakeboard - un sport nautique - et les sports de roller.