Le gouvernement britannique a défendu lundi la fiabilité de ses mesures de sécurité pour les Jeux olympiques de 2012 à Londres, qui, selon le quotidien The Guardian, susciterait l'inquiétude des États-Unis.

D'après le journal, les États-Unis envisageraient de déployer dans la capitale britannique un millier de leurs agents, dont 500 membres du FBI, après avoir fait part «à plusieurs reprises» de leurs doutes sur la sécurité.

Le Guardian ajoute que le comité d'organisation des Jeux (Locog) a revu à la hausse, de 10 000 à 21 000, le nombre d'agents requis pour assurer la sécurité des 32 sites olympiques.

Un porte-parole du ministère de l'Intérieur a déclaré lundi que la mise en place du dispositif était «en bonne voie» et que les États-Unis et le CIO avaient «confiance» dans le projet.

«Le dispositif de sécurité est en bonne voie et le financement a été protégé. Le gouvernement s'est engagé à organiser des Jeux sûrs, dont Londres, le Royaume Uni et le monde puissent profiter», a-t-il dit.

«Le CIO a mené des inspections minutieuses et a pleinement confiance dans le projet. Le Royaume-Uni a des relations étroites et fortes avec les États-Unis, qui ont exprimé la même confiance», a-t-il ajouté.

Les organisateurs ont expliqué qu'ils avaient dû attendre que les installations soient terminées pour dévoiler dans le détail le dispositif de sécurité.

«Depuis que nous avons obtenu l'organisation des Jeux, beaucoup de travail a été fait. Nous avons mis au point le calendrier des compétitions, construit plus de cent sites et établi le système de transport et de logement. Tout cela devait être en place avant que les mesures de sécurité soient confirmées», a déclaré le Locog dans un communiqué.