Les organisateurs du Tour d'Italie qui commence samedi à Amsterdam entendent avoir «la compétition la plus contrôlée de l'histoire du cyclisme».

Le prochain Giro, qui succède à plusieurs éditions défigurées par des affaires de dopage touchant le plus souvent a posteriori ses acteurs principaux (Basso, Ricco, Piepoli, Sella, Di Luca, Pellizotti), doit selon eux se courir dans le souci «de la santé des coureurs et de l'image mondiale de la compétition et du cyclisme en général».

Les organisateurs disent être conscients que la victoire contre le dopage passe par une action menée sur la durée au niveau mondial de la part des différents partenaires (fédérations cyclistes, organisateurs, équipes, coureurs).

Par rapport à l'année passée, un nombre encore plus important de contrôles est prévu (520 contre 340 examens de sang et 141 d'urine en 2009).

Les analyses pourront être faites dans quatre laboratoires différents (Rome, Lausanne, Paris, Cologne) et trois inspecteurs médicaux seront présents sur le terrain.

A l'avance, les différentes équipes ont communiqué les noms de leurs 15 coureurs, parmi lesquels doivent être retenus les neuf partants, afin qu'ils puissent être soumis précisément aux contrôles correspondant au passeport biologique de l'Union cycliste internationale (UCI).

En 2009, deux des trois premiers du Giro ont été touchés de plein fouet par des affaires de dopage. Le deuxième, l'Italien Danilo Di Luca, a été déclaré positif lors de contrôles pratiqués pendant la course et le troisième, son compatriote Franco Pellizotti, a été accusé de dopage, lundi dernier, sur la base de variations anormales de ses valeurs sanguines.