Le cyclisme est un sport populaire qui n'est pas menacé par le hooliganisme, estime Vincent Lavenu, manageur de l'équipe du maillot jaune du Tour de France, interrogé samedi sur les tirs d'armes à plomb qui ont touché deux coureurs vendredi.

«Le Tour de France est un énorme succès populaire, on a chaque année 15 millions de personnes sur le bord des routes. La force de notre sport, c'est sa proximité avec le public, alors ça peut générer des problèmes de temps en temps», constate Lavenu, le patron de la formation AG2R-La Mondiale, qui compte dans ses rangs le leader du classement général, l'Italien Rinaldo Nocentini.«Mais c'est un événement familial, joyeux, où l'on ne connaît pas les phénomènes d'exutoire» comme ceux qui peuvent apparaître dans les stades de football, par exemple.

Vendredi, deux coureurs, l'Espagnol Oscar Freire (Rabobank) et le Néo-Zélandais Julian Dean (Garmin) ont été légèrement touchés par des tirs d'arme à plomb, d'origine encore inconnue, dans une descente de col avant Colmar. Une enquête a été ouverte.