La Fédération canadienne d'athlétisme a espéré jeudi que la Fédération internationale (IAAF) n'autorisera pas vendredi la Russie, accusée de dopage organisé, à participer aux Jeux olympiques de Rio.

«Alors que nous reconnaissons qu'il y a eu quelques modestes progrès en Russie (en matière de lutte contre le dopage), la Fédération canadienne ressent fermement qu'il y a peu d'éléments qui permettent de penser qu'il y ait eu un changement radical dans la culture de dopage systématique et profondément ancrée dans l'athlétisme russe», a-t-elle indiqué dans une lettre ouverte adressée au président de l'IAAF, Sebastian Coe.

«C'est pourquoi (nous pensons qu')il n'y aucune justification à réintégrer la Russie», poursuit le texte.

«Nous avons l'obligation, à la Fédération internationale et à la Fédération canadienne, d'assurer à nos athlètes, quand ils seront en compétition à Rio, qu'ils sont tous sur la même ligne (...) Prolonger la suspension de la Russie montrerait notre résolution à protéger les intérêts des athlètes propres à travers le monde», a espéré la fédération canadienne par la voix de son directeur général Rob Guy.

Cette prise de position intervient à la veille du Conseil de l'IAAF à Vienne qui décidera s'il accepte de voir l'athlétisme russe participer aux JO.

En novembre 2015, une commission indépendante de l'Agence mondiale antidopage (AMA) avait dévoilé l'existence d'un système généralisé de dopage dans l'athlétisme russe, qui avait conduit l'IAAF à suspendre provisoirement la Russie de toutes compétitions internationales.