Impossible de passer à côté. Le fabuleux retour de Michael Vick est présentement l'histoire de l'année dans la NFL.

Les performances du quart-arrière des Eagles de Philadelphie sur le terrain sont éloquentes. Mais au-delà de celles-ci, le changement profond de personnalité qui semble s'être opéré chez Vick est sans doute ce qui frappe le plus.

De toute évidence, Vick a repris sa vie en main depuis son séjour en prison et est devenu «une meilleure personne», pour reprendre l'expression consacrée. Et cette renaissance force les amateurs et les observateurs à se poser des questions et à réévaluer leur perception à l'endroit de ce dernier.

Hier, Vick a entrepris une série de trois rencontres avec des étudiants de New Haven pour le compte de la Humane Society of the United States. Lors de ces rencontres, Vick parle de son expérience personnelle pour sensibiliser les jeunes à l'importance de bien choisir ses amis et de bien peser le poids de leurs actions. Il explique qu'il faut vivre avec les conséquences de ses actes et que ça peut être extrêmement douloureux.

Un autre papier très intéressant sur Vick, celui de S.L. Price, dans Sports Illustrated, qui revient entre autres sur le moment, l'été dernier, où tous ses efforts de réhabilitation sont passés à un cheveu d'être ruinés.

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Le retour du roi

Inscrivez cette date sur votre calendrier: jeudi 2 décembre.

Que se passe-t-il le jeudi 2 décembre? Et bien, c'est le grand retour de Lebron James à Cleveland, alors que le Heat de Miami dispute un premier match cette saison dans l'ancienne enceinte du roi James.

Comme vous vous en doutez bien, la ville de Cleveland attend son roi déchu de pied ferme. Pour mettre la table, je vous suggère un excellent papier de Michael Rosenberg, dans Sports Illustrated, qui se demande pourquoi LeBron James est actuellement l'athlète le plus détesté aux États-Unis.

Des coups légaux... pour le moment

Malgré les efforts récents de la NFL pour éliminer les coups violents à la tête, particulièrement casque contre casque, une évidence saute aux yeux: la très grande majorité de ces coups sont parfaitement légaux et la ligue ne peut imposer d'amende ou de suspension, du moins pour le moment. Les coups violents et dangereux font partie du sport et ils ne peuvent être totalement éliminés. Ce qui ne veut pas dire que la NFL entend se contenter de cela.

«Nous allons continuer à réviser les coups à la tête, y compris les coups casque à casque, qui sont présentement légaux pour déterminer s'il y a lieu d'apporter des changements au règlement», a déclaré le préfet de discipline de la ligue, Ray Anderson. «Nous recherchons constamment des façons d'accroître la sécurité des joueurs et aucune solution n'est écartée.»

Qui dit vrai ?

Bon, l'affaire Favre-Sterger progresse. Vraiment ?

Si on en croit l'agent de Jenn Sterger, le clan Brett Favre aurait offert d'acheter le silence de la jeune dame. Si l'on en croit l'agent de Favre, Bus Cook (j'adore ce nom), c'est plutôt le clan de Sterger qui tente de profiter de l'affaire pour soutirer de l'argent au quart vedette.

Mais ce n'est pas tout. Le site Deadspin, qui a dévoilé l'affaire, affirme avoir payé un tiers pour obtenir les messages et les images compromettantes. Qui peut bien être ce «tiers» ?

Favre a admis avoir envoyé des messages à Sterger, mais pas les photos.

Ouf ! C'est pas près d'être démêlée cette histoire-là

Clinton pour 2022

L'ancien président américain Bill Clinton semble avoir considérablement apprécié son expérience à la Coupe du monde, en Afrique du sud, l'été dernier.

Maintenant, il prend la plume pour défendre la candidature des États-Unis et ramener la Coupe du monde en sol américain en 2022.

«Je suis toujours ébloui par le pouvoir d'unification de ce sport (soccer). Durant 30 jours, des partisans de toutes les nations mettent de côté leurs différends pour partager un amour commun pour ce sport qui réunit les peuples depuis des générations.»

Rappelons que Clinton était en poste à la Maison Blanche lorsque les États-Unis ont accueilli la première Coupe du monde disputée en sol américain, en 1994.

Photo: Reuters