Il y aura moins d'espace pour les médias et il y aura un meilleur contrôle des sièges accordés aux commanditaires aux Jeux olympiques de 2010, dans le but d'éviter certains des pépins qu'on connaît présentement aux JO de Pékin.

Un innovateur programme de revente de billets est également prévu pour s'assurer qu'il y aura quelqu'un dans chaque siège.

«Ce n'est pas une question de revenus, parce que nous avons déjà vendu le billet, mais le plus important à mes yeux, c'est de s'assurer qu'il y ait une bonne atmosphère pour les athlètes et les autres personnes présentes», a déclaré Dave Cobb, vice-président exécutif du marketing pour le comité organisateur des Jeux de Vancouver.

«C'est notre responsabilité de chercher à peaufiner ce processus-là.»

Il est fréquent de voir des sièges vides aux JO, même quand les organisateurs affirment que tous les billets d'une épreuve ont été vendus.

Environ 30 pour cent des billets sont attribués à ce qu'on appelle la «famille olympique» - les commanditaires, les fédérations sportives et les médias.

«Il y a plusieurs étapes à suivre dans notre planification, mais la première est de réduire à son strict minimum la taille des sections accordées à la famille olympique, tout en permettant à tout le monde de pouvoir bien faire son travail», a expliqué Cobb, ajoutant que le plan semble avoir été bien reçu par le CIO.

«Ces sections-là doivent être assez grandes pour qu'ils puissent faire leur travail, mais pas plus grandes qu'il ne le faut.»

Des engagements de dernière minute, un changement inattendu à la liste des concurrents ou même la température peuvent inciter des gens à ne pas utiliser leurs billets.

Pékin n'a pas fait exception.

Cobb a déclaré que les sièges vides qu'il a vus cette semaine en gymnastique et en natation étaient dans la section réservée aux médias.

En 2010, ces espaces-là seront réduits à l'occasion des épreuves qui suscitent moins l'intérêt des médias, a indiqué Cobb, mais il y aura des sections amovibles afin de s'assurer qu'il y aura assez de places disponibles aux compétitions plus importantes.

Même le CIO a fait connaître son mécontentement aux organisateurs des JO de Pékin en ce qui a trait aux sièges inutilisés.

On a déjà essayé par le passé de revendre les billets, à Salt Lake City en 2002 par exemple, mais une stratégie encore plus agressive sera adoptée en 2010.

«Tout le monde vise d'avoir des gradins remplis, c'est plus plaisant pour tout le monde et l'atmosphère est meilleure pour tout le monde», a déclaré Caley Denton, vice-président de la billetterie pour les Jeux de Vancouver.

«Il s'agit donc d'être proactif à l'approche des Jeux et de bien communiquer avec les gens, d'avoir un endroit où on leur dira comment faire pour joindre les personnes appropriées, et d'être en mesure d'effectuer des changements rapidement.»

À l'aide de puces se trouvant dans les billets, les organisateurs pourront savoir lesquels des commanditaires et des fédérations sportives gaspillent leurs billets, a noté Denton.

«Nous espérons que nous pourrons voir des tendances, intercepter très tôt les gens qui ne se présentent pas, chercher à savoir s'il y a une raison particulière et, nous le souhaitons, trouver une solution», a-t-il dit.

Une partie de la solution réside dans une méthode de revente qui sera utilisée pour la première fois aux JO, mais qui est similaire à celle qu'utilisent des équipes de hockey professionnel.

La vente de billets au public commencera le 3 octobre.