La présence de Jessica Hardy aux Jeux olympiques de Pékin est des plus incertaine puisque la nageuse américaine aurait subi un test de dopage positif, a confié une source d'information au courant des résultats du test.
Selon ce qu'a déclaré cette personne à Associated Press mercredi, le test positif aurait été décelé dans l'échantillon «A» de Hardy, prélevé lors des récents essais olympiques américains.
Cette personne a demandé que l'on préserve son anonymat car elle n'était pas autorisée à parler publiquement de ce dossier.
C'est le site Internet du magazine Swimming World qui a révélé le test positif.
Mark Schubert, entraîneur en chef et directeur général de l'équipe américaine, et Dave Salo, l'entraîneur personnel de Hardy, n'avaient pas retourné les appels de AP, mercredi soir.
Jamie Olson, une porte-parole de l'équipe de natation des États-Unis, a refusé de commenter la nouvelle.
Selon le site Internet nbcolympics.com, le test sur l'échantillon «B» de Hardy se serait également révélé positif.
Si la nouvelle se confirmait, la nageuse de 21 ans originaire de Long Beach pourrait loger appel à l'Association arbitrale des États-Unis ou auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS).
À deux semaines du début des Jeux olympiques, Hardy pourrait s'adresser directement au TAS, mais sa décision serait finale et sans appel. Et si elle devait perdre son appel, Hardy ne pourrait être remplacée au sein de l'équipe américaine parce que la date limite avait été fixée au 21 juillet.
En général, une première offense mène à une suspension de deux ans.
Hardy s'est qualifiée pour les olympiques au 100 mètres brasse, sa discipline de prédilection, au 50 mètres style libre et au relais 400 mètres style libre. Les Jeux de Pékin seraient les premiers de sa carrière.
Hardy a connu ses premiers moments de gloire sur la scène internationale lors des Championnats mondiaux aquatiques de 2005, à Montréal, lorsqu'elle a battu la marque mondiale du 100 mètres brasse. Son chrono de 1:06,20 représente encore aujourd'hui le record américain.