La longue agonie des Rapidz d'Ottawa s'est poursuivie au stade de la rue Coventry hier soir alors qu'ils ont été malmenés 9-4 par le Surf d'Atlantic City.

La longue agonie des Rapidz d'Ottawa s'est poursuivie au stade de la rue Coventry hier soir alors qu'ils ont été malmenés 9-4 par le Surf d'Atlantic City.

Ed Nottle a eu beau piquer une sainte colère qui lui a valu une expulsion en cinquième manche, quand le pointage était égal 3-3, cela n'a pas empêché les siens de subir une cinquième défaite consécutive.

Le gérant des Rapidz a été envoyé aux douches après avoir argué vivement une décision serrée, mais favorable au coureur des visiteurs qui a été déclaré sauf au premier coussin.

En bout de ligne, deux grosses manches auront coulé les Rapidz devant 1 502 spectateurs hier soir. En troisième, le Surf (31-25) a inscrit trois points, mais d'un seul élan, Pete Pirman a nivelé la marque dans la manche suivante.

Partant généreux

Le Surf est revenu à la charge en sixième manche alors qu'il a envoyé 11 frappeurs au bâton pour inscrire cinq points et ainsi chasser le lanceur partant Adam Hawes (2-7).

Celui-ci s'est fait généreux pendant ses cinq manches de travail au monticule.

Il a accordé huit points sur 12 coups sûrs et quatre buts sur balles.

Joe Burke et Brad Thoma lui ont particulièrement fait mal alors qu'ils ont tous les deux produits trois points.

Pour un deuxième soir consécutif, le bas de la formation a empoisonné les Rapidz alors que les trois derniers frappeurs du rôle ont concrétisé neuf coups sûrs en 12 présences tout en soutirant trois buts sur balles.

En tout, le Surf a amassé un impressionnant total de 18 coups sûrs dont six doubles contre les trois lanceurs utilisés par les Rapidz.

Même si les visiteurs ont marqué neuf points, ils ont quand même laissé 12 coureurs sur les buts.

Pirman, le meilleur en attaque

Pour les Rapidz, Pete Pirman a été le meilleur en attaque.

En plus de son circuit, il a frappé un solide double en septième manche et il a marqué son deuxième point du match sur un double de Juan Infante.

À la fin du match, Ed Nottle avait retrouvé ses esprits et refusait de blâmer les arbitres pour la pauvre fiche de son équipe.

"Encore une fois, nous avons été victimes de la grosse manche. Nos lanceurs ne sont pas capables d'arrêter le saignement. Quand nous sommes au bâton, nous faisons le contraire en étant incapables de faire rentrer nos coureurs. Nous avons plein de bons frappeurs dans cette équipe. Le problème, c'est qu'ils frappent souvent des coups sûrs quand les sentiers sont déserts", a expliqué un Ed Nottle dépité.

Malgré tout, le gérant, qui compte 48 saisons d'expérience dans le baseball professionnel, continue de croire que son équipe est meilleure que son dossier ne l'indique (15-41).

"J'ai dirigé des équipes bien plus faibles que celle-ci qui arrivaient à jouer pour ,500."

Le lanceur Tanner Watson (1-3) tentera de mettre fin à la mauvaise séquence des Rapidz ce soir alors qu'il sera opposé à J.-C. Huguet (6-2).

jfplante@ledroit.com