La gouverneure républicaine d'Arizona en a, mais pas le président démocrate des États-Unis. De quoi parle-t-on? De cojones, mot espagnol signifiant testicules. L'ex-gouverneure d'Alaska Sarah Palin l'a utilisé aujourd'hui pour critiquer la façon dont Barack Obama gère la situation le long de la frontière avec le Mexique. Je cite sa déclaration sur la chaîne Fox News :

«Jan Brewer a les cojones que notre président n'a pas pour protéger tous les Américains, pas seulement les Arizoniens, mais tous les Américains.»

Comme on peut le lire dans cet article, le représentant démocrate du Bronx Jose Serrano a défendu le président Obama en affirmant que celui-ci en avait, des cojones. La preuve? Le chef de la Maison-Blanche s'est opposé à la nouvelle loi sur l'immigration de l'Arizona, même si une majorité d'Américains appuient cette mesure dont les articles les plus controversés ont été suspendus la semaine dernière par une juge fédérale de Phoenix.

Serrano a précisé que Palin l'aurait rassuré en utilisant un autre mot espagnol :Constitucion.