La première ministre de l'Alberta, qui dit avoir fait valoir son point de vue auprès de l'ancien vice-président américain et écologiste reconnu Al Gore, affirme ne pas se faire d'illusion sur les résultats qui pourraient découler de cet échange.

Alison Redford a expliqué qu'elle et M. Gore s'étaient «entendus pour ne pas être d'accord» sur certains aspects des changements climatiques et les actions prises par l'Alberta, grand producteur de sables bitumineux, pour lutter contre le réchauffement de la planète.

Mme Redford et M. Gore se sont rencontrés la semaine dernière à l'occasion du Forum économique mondial de Davos, en Suisse. Ils ont discuté lors d'une réunion à huis clos portant sur les changements climatiques.

La première ministre albertaine a souligné qu'elle n'était pas autorisée à divulguer plus de détails à propos de la discussion qu'elle a eue avec M. Gore en raison des règles du forum.

Mme Redford a toutefois affirmé avoir plaidé la cause de l'Alberta auprès du célèbre environnementaliste, et lui a expliqué que la province contribuait à la lutte au réchauffement climatique avec le système de captage et stockage du gaz carbonique.