Le Canada, la Chine et l'Union européenne ont décidé qu'ils n'attendraient pas de savoir ce que le président américain Donald Trump fera de l'Accord de Paris sur le climat avant d'agir.

Les trois pays tiendront une rencontre ministérielle en septembre, a annoncé mardi la ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, sur son compte Twitter.

Elle participait au Dialogue de Petersberg sur le climat qui se déroulait lundi et mardi à Berlin et qui réunissait 35 pays.

L'Allemagne, le pays-hôte de l'événement, s'attend à ce que Donald Trump fasse connaître ses intentions sur la lutte contre les changements climatiques lors du sommet des pays du G7 prévu en Italie les 26 et 27 mai, selon Bloomberg.

Plus de 200 pays ont signé l'Accord de Paris sur le climat, s'engageant ainsi à limiter le réchauffement de la planète en deçà de 2 degrés Celsius par rapport à l'ère préindustrielle et à poursuivre leurs efforts pour le contenir sous 1,5 degré Celsius.

Durant la campagne présidentielle, Donald Trump avait affirmé que les changements climatiques étaient un canular et que les États-Unis allaient «annuler» l'Accord de Paris sur le climat.

Greenpeace Canada a salué l'initiative du Canada, de la Chine et de l'Union européenne.