(Mont-Saint-Grégoire) C’est la fin de la stratégie d’effeuillage du « bouclier anti-inflation » de la Coalition avenir Québec (CAQ). Le parti de François Legault s’est engagé mercredi à limiter à 3 % la hausse de certains tarifs gouvernementaux, incluant la facture d’Hydro-Québec, au cours d’un potentiel second mandat.

En plus du coût de l’électricité, les tarifs visés par cette promesse électorale de la CAQ incluent le droit d’immatriculation, les droits de scolarité universitaires, les frais de services de garde, et autres. Les caquistes justifient que cette approche est préférable au gel des tarifs, car « un tel gel provoque toujours un choc tarifaire ».

Par cet engagement, la CAQ cherche aussi à corriger les effets de sa propre loi, adoptée au cours du premier mandat, pour encadrer la hausse des tarifs d’Hydro-Québec. Cette loi a gelé les tarifs d’électricité en 2020 pour les faire ensuite grimper à l’inflation. Or, l’inflation au Québec atteint 7,3 % sur une base annuelle, selon les données de l’IPC de Statistique Canada pour juillet 2022. La hausse serait donc vertigineuse pour les clients d’Hydro.

Après cette dernière annonce pour combattre les effets de l’inflation en Montérégie, mercredi, la caravane de François Legault se rendra par la suite dans un dîner militant à Châteauguay, puis visitera une école à Laval. La quatrième journée de la campagne électorale se terminera par la visite d’un local électoral à Trois-Rivières.

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