Le premier ministre de l'Ontario, Dalton McGuinty, a réitéré lundi son refus de lancer une enquête publique sur les opérations policières effectuées dans le cadre du sommet du G20 de Toronto, en juin dernier.

L'Association canadienne des libertés civiles (ACLC) a appelé à la tenue d'une enquête approfondie sur la répression violente des manifestants par la police pendant le sommet international.

M. McGuinty a fait valoir que cinq enquêtes de moindre ampleur sont déjà en cours. Elles feront appel à plusieurs experts et présenteront des points de vue indépendants, a-t-il plaidé.

Le premier ministre a reconnu avoir visionné certains enregistrements vidéo de la répression des manifestants qui ont émergé récemment, mais a refusé de les commenter.

Dalton McGuinty n'a pas non plus voulu dire s'il trouvait inapproprié que des policiers aient arrêté les manifestants qui se trouvaient à Queen's Park, où il les avait personnellement invités à se faire entendre dans une zone de «liberté d'expression» désignée.