Les grands studios de cinéma et de télévision de Hollywood ont annoncé vendredi la publication d'un «Guide de l'environnement» dont ils s'engagent à respecter les directives pour réduire leurs déchets et émissions polluantes.
  
Fin 2006, un rapport universitaire à Los Angeles avait révélé que l'industrie audiovisuelle constituait une source majeure de pollution atmosphérique dans la mégalopole californienne, seulement surpassée par le raffinage pétrolier.
  
Ce «Guide pour une production verte», annoncé par l'Association du cinéma américain (MPAA), bras armé des grands studios, veut «renforcer l'engagement des studios à opérer de façon responsable vis-à-vis de l'environnement».
  
Parmi les conseils dispensés par ce guide, figurent des idées «vertes» en matière de construction de plateaux de tournage, de transport, d'éclairage, ou encore d'effets spéciaux.
  
La MPAA a souligné que les studios étaient déjà engagés de longue date en faveur de l'environnement, via notamment le recyclage de leurs déchets.
  
Mais selon un rapport de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) en novembre 2006, les groupes électrogènes, les explosions et autres événements liés à la production de films ou de programmes de télévision dans la région contribuent au rejet dans l'atmosphère de 144 000 tonnes de particules polluantes par an.
  
De même source, l'industrie du divertissement est le troisième contributeur de gaz à effet de serre dans le sud de la Californie.
  
Souvent recouverte d'un «smog», Los Angeles est considérée comme la deuxième ville des États-Unis la plus polluée derrière Houston. Les retombées financières de l'industrie du cinéma et de la télévision dans la région sont estimées à 29 milliards de dollars annuels.