Présenté à la Berlinale en février dernier, Stereo, deuxième long métrage du réalisateur allemand Maximilian Erlenwein, est un film pour le moins dérangeant. Dès les premiers instants, le spectateur est plongé dans une atmosphère trouble et inquiétante d'où il ne sortira qu'à la toute fin.

Erik (Jürgen Vogel), réparateur de motos, mène une vie sans histoire avec sa compagne Julia et Linda, la fillette de cette dernière. Jusqu'au jour où Henry (Moritz Bleibtreu), un étrange individu sorti de nulle part, se met à le suivre et à lui faire d'étonnantes révélations. Erik aurait-il un passé secrètement enfoui?

Stereo réserve de surprenants revirements. La réalisation se veut soignée avec ralentis stylisés, cadrages hors normes, gros plans esthétiques et musique techno qui amplifie le climat d'angoisse. Malgré quelques longueurs, Maximilian Erlenwein offre un suspense efficace qui se conclut de façon surprenante.

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Stereo. Film de Maximilian Erlenwein, Allemagne, 1h43.

Ce soir, 19h, Théâtre Concordia Hall (avec sous-titres anglais).