Devant un parterre conquis d'avance, Luca Cordero Di Montezemolo, président de Fiat, a présenté la dernière née de Maranello : la 458 Italia.

Cette dernière prend le relais de la F430 qui, dans son exécution Scuderia, produisait 510 chevaux, soit 60 de moins que la nouvelle venue dont les 570 chevaux s'expriment à quelque 9000 tours-minute.

 

Fidèle à l'implantation mécanique centrale arrière, la 458 - 45 pour 4,5 l de cylindrée, 8 pour le nombre des cylindres - fait reposer 58 % de son poids sur son train arrière, qui accueille également la boîte à double embrayage Zerolift à 7 rapports inaugurée il y a quelques mois sur la California. Selon le constructeur italien, son nouveau modèle «d'entrée de gamme» accélère de 0 à 100 km/h en 3,4 secondes et atteint une vitesse maximale de 325km/h.

 

Mais la course à la puissance n'est pas une fin en soi pour la belle italienne, qui ne semble pas se «satisfaire» d'être plus puissante que sa concurrente immédiate, la Galardo de Lamborghini (560 chevaux). Cette Ferrari compte surtout faire saliver les tifosi par ses qualités dynamiques. À ce sujet, le différentiel actif E-Diff des F430 et 599 est reconduit, tandis que l'antipatinage F1-Trac veille à optimiser la motricité sur une chaussée détrempée. Les freins en carbone-céramique complètent la panoplie sportive de ce châssis taillé dans l'aluminium.

 

Dessinée par le studio Pininfarina, la robe de la 458 Italia affiche une plus grande agressivité que le modèle antérieur. Les lignes plus tranchantes de cette carrosserie combinées au chapelet de phares à LED à l'avant, la triple sortie d'échappement et la proéminence des ailes arrière lui confèrent une allure à la fois plus complexe et plus sophistiquée.

 

À noter qu'une version Spyder (lire cabriolet) de la 458 Italia se trouve dans les cartons du constructeur italien. Celle-ci sera vraisemblablement dévoilée au salon de Los Angeles, au mois de décembre prochain.