Une auto toute simple, à petit prix, destinée à un public familial. Voilà le portrait sommaire de la Chevrolet Aveo (et de sa soeur jumelle, la Pontiac Wave). Modèle d'accès chez General Motors, l'Aveo est en fait une Daewoo Kalos (construite en Corée du Sud) qui vit sous un nom d'emprunt.

Une auto toute simple, à petit prix, destinée à un public familial. Voilà le portrait sommaire de la Chevrolet Aveo (et de sa soeur jumelle, la Pontiac Wave). Modèle d'accès chez General Motors, l'Aveo est en fait une Daewoo Kalos (construite en Corée du Sud) qui vit sous un nom d'emprunt.

Un regard franc, des proportions avenantes, une ceinture de caisse haute, soulignée par des arêtes vives, la silhouette de l'Aveo, une création ItalDesign, fait l'objet de certaines retouches cette année. Celles-ci concernent juste la berline avec coffre et non l'Aveo 5 (cinq portes avec le hayon), qui revient dans sa forme originelle pour encore une année. La berline s'enveloppe d'une carrosserie plus enrobée (plus longue et plus large) et un brin plus aérodynamique (Cx de 0,32 au lieu de 0,34). Conséquence directe de ces transformations : passagers et bagages profiteront de plus d'espace.

À l'intérieur, l'Aveo laisse une bonne impression. Ce n'est pas le grand luxe, mais tout est logiquement disposé, la qualité d'assemblage est très honnête, et la bande gris clair imitant l'aluminium qui parcourt la planche de bord se marie bien au coloris plus sombre et au tissu moucheté des sièges. C'est nettement mieux, en tout cas bien moins kitsch, que la bande de similibois (ah, ces Américains !) offerte en option.

Revenons aux baquets. Ceux-ci ne proposent aucune astuce de modularité particulière (coussins amovibles, trappe au centre, etc.). Avec une simple banquette arrière asymétrique, l'Aveo ne fait pas moins bien que plusieurs de ses concurrentes. Lesquelles sont aussi, pour la plupart, nettement plus chères. On ne peut pas tout avoir ! Car le prix est l'atout maître de cette Chevrolet le modèle de base LS coûte 12 995 $. Il existe une autre version mieux équipée, la LT, qui coûte 15 495 $.

Boîte manuelle peu précise

Techniquement, l'Aveo a droit à une suspension à la géométrie transformée pour améliorer son comportement sur les bosses et les déformations de notre réseau routier. Et pour ajouter à notre confort, des matériaux insonorisants additionnels assourdissent les bruits du plaintif quatre cylindres de 1,6 litre.

Cette mécanique, la seule disponible, n'a hélas pas été revue par les motoristes. Plutôt mou et pas aussi économe que sa faible cylindrée nous l'aurait laissé croire, ce 1,6 litre a cependant le mérite d'être bien adapté à des déplacements urbains. Par contre, hors de la ville et sur un parcours sinueux ou vallonné, il faudra jouer fréquemment avec les rapports d'une boîte manuelle malheureusement peu précise.

Cette dernière peut cependant être remplacée par une boîte automatique à quatre rapports (950 $). Même si sa grille de sélection «en escalier» rend le passage des rapports laborieux (surtout la marche arrière), elle épouse bien les caractéristiques du moteur.

Cela dit, l'Aveo montre beaucoup d'aisance dans les virages serrés, avec une légère tendance au survirage. Mais les choses se gâtent un peu sur chaussée mouillée et ce, même si elle chausse dorénavant des pneus de meilleure qualité. Mieux vaut ne pas essayer de passer les virages trop vite, car elle sous-vire aisément en entrée et survire très nettement en sortie.

Ce modèle n'est pas destiné à une utilisation sportive. En usage routier, on regrette le manque de puissance du moteur, handicapé par une boîte de vitesses à l'étagement trop long. Ce n'est ni agréable ni très pratique. C'est bien dommage pour un modèle qui ne manque pourtant pas d'atouts, même s'il ne parviendra jamais à s'élever au rang des meilleures.