S’il y a bien un modèle qui cible directement les aficionados de la division M de BMW, c’est bien la M2. Prolongement naturel de l’évanescente 1M, la création nous fait revenir à une époque où les voitures sport ne chassaient pas nécessairement les chronos, mais cherchaient plutôt à connecter avec leur jockey. C’est exactement ce que souhaite faire la nouvelle M2 dévoilée récemment dans une gamme qui se tourne progressivement vers l’électrique.

Pour ce faire, les ingrédients de base demeurent toujours les mêmes : plateforme à propulsion, six-cylindres en ligne turbocompressé et boîte manuelle au choix. Bien évidemment, le modèle ne se contente pas de faire du surplace pour autant. Sa robe en témoigne, empruntant des références aux bolides du championnat allemand DTM avec les grosses ouvertures rectangulaires à l’avant et les ailes surdimensionnées. L’exercice est aussi moins controversé sur les M3 et M4 en privilégiant une calandre plus contenue.

PHOTO FOURNIE PAR BMW

La voiture se démarque avec ses grosses ouvertures rectangulaires à l’avant et ses ailes surdimensionnées.

Le moteur d’une cylindrée de 3 L gagne aussi au change avec maintenant 453 ch pour convaincre et 406 lb-pi de couple. Le tout est relayé au sol au moyen d’un système antipatinage à 10 réglages modulés par un différentiel électronique. Si la boîte manuelle à six rapports vous intéresse moins, elle pourra être outillée d’une transmission automatique à huit rapports. La répartition des masses entre l’avant et l’arrière reste, en outre, égale et l’amortissement dynamique est utilisé pour la flexibilité du comportement. En vente dès le deuxième trimestre de 2023 à un prix de départ de 76 500 $.