Si il y a une automobile identifiée aux voyageurs de commerce et aux compagnies de location à court terme, c'est bien la Chevrolet Malibu.

Sans ébranler la concurrence japonaise, elle s'est quand même assurée une place de choix sur le marché. Peut-être est-ce aussi une question de réaction de certains consommateurs face à l'Asie? Elle est quand même jolie la Malibu surtout en configuration cinq portes avec la Maxx. Ajoutez la version SS et le tour est joué. Le choix de carrosseries et de moteurs fait de la Malibu une des plus belles gammes de Chevrolet.

 

Comme dans la plupart des produits de GM, la présentation et la finition intérieure sont grandement améliorées par rapport aux modèles antérieurs. Le dessin du tableau de bord est sans éclat, mais tout même bien organisé avec une instrumentation à portée de la main. Confortable pour quatre adultes, la version Maxx offre un toit ouvrant à l'arrière et un lecteur DVD en option. Une belle touche d'originalité pour une voiture de cette catégorie.

 

Sous le capot, on a la possibilité de trois moteurs différents selon le modèle choisi. Un quatre cylindres de 2,2 litres, le fameux Ecotec, un V6 de 3,5 litres, mieux adapté, de 201 chevaux ou pour les versions SS plus dynamiques, un V6 de 3,9 litres de 240 chevaux. Il faut noter que les deux moteurs V6 sont puissants, mais économiques, une particularité intéressante compte tenu du prix du carburant. Ils s'accompagnent cependant d'un son plutôt désagréable contrairement aux moteurs japonais.

 

Lorsqu'on sait à quelle clientèle la Malibu s'adresse, il ne faut pas s'attendre à un comportement routier sportif, mais du moins efficace. Les Honda et Toyota de ce monde peuvent dormir tranquille, car peu importe la version choisie, la Malibu est une routière confortable sans plus. Suspension molle, direction surassistée et freinage perfectible sont les ingrédients parfaits pour une perte de contrôle en conduite ultra sportive. Mais cette Chevrolet est destiné à une toute autre utilisation.

L'amélioration est importante et si GM peut régulariser sa situation financière, l'avenir s'annonce meilleur chez le constructeur, car il se rapproche de ses compétiteurs.