Cadillac doit beaucoup à sa berline d'entrée de gamme, la CTS. C'est elle qui a relancé la marque au tournant du millénaire.

Pour 2007, L'Américaine qui aurait voulu être Allemande n'a rien de nouveau à offrir. De toute façon, une toute nouvelle CTS est attendue avant l'été.

 

La CTS 2008 devrait reprendre les traits du modèle actuel et les exagérer davantage. Parions que ça va marcher. Une traction intégrale serait aussi au menu, tandis que la CTS-V, l'édition camée au Prozac, pourrait hériter d'un gros V8 à compresseur plus puissant encore que celui de la Corvette. Pour le moment, les trois mécaniques disponibles font 210, 255 et 400 chevaux. Une boîte manuelle à six rapports les accompagne toutes, ou une automatique à cinq rapports, pour un supplément. Quelques caractéristiques de sécurité sont livrées de série, dont l'antiblocage, les coussins gonflables et les rideaux gonflables latéraux.

 

Disons-le d'entrée de jeu. La CTS de base, avec l'anémique V6 de 2,8 litres, est abordable et c'est tout. Le 3,6 litres fait beaucoup mieux. La CTS-V aussi, cela va de soi. Toutes trois sont cependant au goût du jour en terme de tenue de route. Comme suggéré dès la deuxième ligne de cet article, la CTS emprunte à deux écoles de pensée : l'américaine et l'allemande. La caisse est relativement solide et la suspension a pour but de coller à la route. Peut-être moins à haute vitesse? Peut-être. Néanmoins, même la CTS-V demeure nerveuse, mais civilisée. La direction est quant à elle un peu trop légère, à l'américaine.

 

À l'intérieur, la seule vraie déception est d'ordre esthétique. Une Cadillac est une voiture de luxe. Pourquoi un tableau de bord aussi simpliste? Les Allemands et les Japonais ont compris qu'il fallait en mettre, des boutons, des leviers et des roulettes, au moins pour impressionner les passagers qui n'y connaissent rien. Pas Cadillac.

Peut-être la marque américaine a-t-elle fait ainsi par souci d'économie. Car le prix de détail de la CTS joue grandement en sa faveur. Même la V est plus abordable que la plupart de ses rivales de même nature. Avis aux intéressés.