Si les Coréens détaillent des sous-compactes au Canada depuis des lunes, c’est l’audacieuse décision de Toyota Canada d’importer la Yaris, feu l’Echo Hatchback, qui aura véritablement lancé l’industrie dans cette direction au pays. Avec raison.

Car si Toyota surfe sur la vague de la technologie hybride avec sa Prius, c’est la Yaris – deux fois moins cher pour une économie d’essence similaire – qui fait un véritable raz-de-marée, au Québec du moins.

 

Pas donné? Il faut dire que les deux versions de la Yaris peuvent faire office à la fois de compacte et de sous-compacte, tellement la berline est grande pour une petite voiture. Presque 50 centimètres plus longue que la version à hayon, en fait. Cela dit, toutes deux sont équipées d’une modeste cylindrée avec boîte manuelle de série. Pas excitante, mais combien parfaite. S’ajoute à cela beaucoup, beaucoup d’options, celles-là mêmes qui justifient le prix plus élevé de cette japonaise par rapport aux coréennes mentionnées plus haut (Hyundai, Kia, Chevrolet). L’antiblocage, les coussins gonflables latéraux et même la banquette rabattable en deux sections vous coûteront un peu plus. À l’intérieur, l’espace pour les passagers avant est généreux. C’est derrière que c’est un peu plus court, même si, dans les faits, on n’y est pas si mal assis. Le coffre, dans toutes les versions, est tout à fait remarquable. Voilà un véhicule pas cher et logeable comme on n’en voit que rarement.

 

Vroum? La Yaris n’a pas ce déjantement sportif que possède la Mini Cooper S, mais elle se débrouille. Elle est peut-être un peu bruyante quand son moteur gronde, mais c’est un détail bien mince. Enfin, pour ceux qui seraient intéressés à l’apprendre, il y a une nouveauté cette année sur la Yaris. De série, un témoin de la pression des pneus, un accessoire rendu obligatoire par la loi.