La berline à hayon compacte que Volkswagen a (re) baptisée Rabbit partage un air de famille avec la Jetta ainsi que quelques pièces mécaniques. Elle ne manque pas de gueule et est plutôt bien équipée, mais à l’instar de bien des voitures européennes, elle coûte cher.

La Rabbit est livrée en versions à trois ou cinq portes. Dans tous les cas, un cinq cylindres est de mise, avec une boîte manuelle à cinq rapports de série. L’automatique, à six rapports, est préférable. Et à consommation égale, le deux litres turbo de la GTI est encore mieux. Mais il faut là aussi y mettre le prix. De série, on obtient des freins avec antiblocage, la traction asservie, des coussins et des rideaux gonflables. Quelques autres accessoires sont optionnels, dont un toit ouvrant et un ensemble de jupes qui lui donnent un air un peu plus sportif.

 

Pour le prix C’est pratiquement rendu une lapalissade que d’affirmer que Volkswagen a des petits problèmes avec la fiabilité de ses véhicules. C’est dommage, car à d’autres chapitres, la marque allemande s’en tire vraiment bien. À preuve, l’allure de l’habitacle, qui, même s’il demeure simple, est malgré tout franchement unique sur le marché. Et, naturellement, tout l’habitacle est du même acabit. Il est, en prime, spacieux, un avantage conféré par la hauteur hors tout et pas le hayon. Cela dit, la banquette est relativement peu amène, surtout sur le modèle à deux portes (on s’en doute). C’est quand elle est rabattue qu’elle est à son meilleur, celle-là. 

C’est pas la grosseur qui compte Ceux qui recherchent une petite voiture qui n’a pas automatiquement l’air cheap apprécieront cette attention portée aux détails. La Rabbit n’est certainement pas une sportive (mais la GTI, si), mais elle possède des qualités pratiques et un certain raffinement qui sont tout à

son honneur.