La résurrection de la Mini en 2002 a coïncidé avec celle de la Ford Thunderbird. Comparativement à l'américaine dont le retour à la vie n'a duré que le temps d'une rose (elle s'est éteinte en 2005), les succès de la Mini ne se démentent pas et les ventes ont dépassé les prévisions les plus optimistes de son géniteur, BMW. Tandis que les principales rivales de la Mini ont disparu tour à tour du paysage automobile, les Volkswagen New Beetle et Chrysler PT Cruiser ne seront pas commercialisées en 2011, alors que les Pontiac Solstice et Saturn Sky ont cessé d'être produites cette année. La popularité de la Mini repose, malgré une gamme de prix dispendieuse, sur la variété des modèles et versions dont un coupé, un cabriolet et une familiale (Clubman). En 2011, un multisegment urbain appelé Countryman se mesurera aux nouveaux Nissan Juke et Mitsubishi RVR.
Même si les différents modèles de la Mini se partagent leur châssis et leurs organes mécaniques, d'autres caractéristiques les distinguent les uns des autres. Si les versions Classic et Cooper sont mues par un 4-cylindres atmosphérique de 1,6 litre (115 ou 118 chevaux, selon le millésime), le moteur 4 cylindres suralimenté (163, 168 ou 172 chevaux, selon le millésime) de la version «S» mise sur un compresseur (2002-2007) ou un turbocompresseur (2008-2010) pour se donner des ailes. Plus explosive, la version «John Cooper Works» introduite en 2007 hausse la puissance du moteur à 208 chevaux. Les versions S et John Cooper disposent d'une boîte manuelle à six vitesses alors que les Classic et Cooper offrent une boîte manuelle à cinq rapports. Même si elles conviennent peu au tempérament enjoué des Mini, une boîte à variation continue (CVT) et une boîte automatique à cinq rapports ont été proposées de 2002 à 2005. La boîte automatique à six rapports introduite en 2006 constitue un meilleur choix, surtout que son fonctionnement et sa fiabilité ont été améliorés au fil des ans.
Si vous comptez utiliser votre Mini 12 mois par année, il faut savoir qu'elle est plus ou moins appropriée pour la conduite hivernale. Ce n'est pas la traction des roues avant motrices qui est en cause, mais plutôt le manque de souffle du système de ventilation des premiers modèles pour dégivrer adéquatement les glaces latérales et le pare-brise. Somme toute, si vous envisagez l'achat d'une Mini, il est préférable de compter sur un deuxième véhicule pour rouler en hiver. Quant au modèle décapotable, vérifier l'étanchéité du toit et nul doute que vous passerez un très bel été au volant de cette machine à bronzer.
Sur le marché de l'occasion, toutes catégories confondues, il faut savoir que les Mini proposent l'une des meilleures valeurs de revente sur le marché.
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