Les autorités américaines ont estimé mardi que le plan proposé par Volkswagen pour remettre aux normes certaines voitures diesel équipées de moteurs truqués aux États-Unis ne pouvait pas être approuvé en l'état.

L'agence californienne de protection de l'environnement (CARB), qui avait contribué à faire éclater le scandale aux États-Unis en septembre, a annoncé avoir «rejeté» les mesures qui lui avaient été soumises en novembre par le constructeur allemand et qui concernent les voitures de deux litres de cylindrée.

«Le plan proposé contient des failles» et «ne répond pas de manière appropriée aux impacts plus généraux (des moteurs truqués, ndlr) sur la performance des véhicules, les émissions (de gaz) et la sécurité», indiqué l'agence californienne dans un communiqué.

Le groupe est sous le coup de plusieurs enquêtes aux États-Unis pour avoir équipé près de 600 000 de ses voitures dans le pays d'un logiciel faussant le résultat de tests antipollution.

L'agence fédérale de protection de l'environnement (EPA) a, elle, indiqué dans un communiqué distinct, convenir que le plan proposé par Volkswagen au CARB n'était pas «acceptable».

Mercredi, le patron de Volkswagen, Matthias Müller doit présenter d'autres propositions à l'EPA lors d'une rencontre à Washington avec la chef de cette agence fédérale, Gina McCarthy.

Volkswagen a avoué avoir installé des logiciels truqueurs sur 11 millions de voitures dans le monde.