Le constructeur automobile japonais Toyota veut continuer à augmenter en 2014 ses ventes et sa part de marché, tout en restant rentable, en Europe, où le marché se reprend peu à peu, a indiqué lundi son responsable pour la région, Didier Leroy.

«2013 a été la troisième année d'affilée de croissance en volume, avec près de 850 000 véhicules vendus», a souligné M. Leroy lors d'une présentation faite à la veille de l'ouverture à la presse du salon automobile de Genève.

Le groupe japonais a aussi augmenté l'an dernier sa part de marché en Europe, Russie et Turquie compris, à 4,7 %. Cette année, elle devrait monter à «4,8 % au moins», a estimé M. Leroy. En terme de volumes, «nous devrions être capables d'atteindre plus de 865 000 ventes», a-t-il ajouté.

«Notre activité automobile sera encore rentable cette année et bien bien plus que l'an dernier», a-t-il promis, même s'il souffre de variations des taux de change. Toyota peut s'appuyer pour cela du succès de ses motorisations hybrides sur le continent. L'Europe représente à présent 12 % de ses ventes mondiales dans ce segment.

Le marché européen dans son ensemble devrait se redresser, après avoir beaucoup souffert ces dernières années. Environ 18 millions de voitures devraient s'y vendre, contre 17,7 millions l'an dernier et «100 % de la croissance devrait venir de l'Ouest», selon M. Leroy. Toyota table en effet sur un marché automobile stable en Russie.

«Ce ne sera pas comme aux États-Unis», où le marché automobile a renoué avec ses niveaux d'avant-crise. «Ce sera une reprise très lente» et «la compétition va rester très très sévère», a-t-il averti.

Il a aussi expliqué suivre de très près la situation en Ukraine, où le groupe a des concessionnaires. Mais «les choses bougent très très vite» et «il est difficile pour nous de faire des prévisions», a-t-il avoué.

Toyota va révéler mardi la nouvelle version de sa mini-citadine Aygo, produite en coopération avec le français PSA Peugeot Citroën en République tchèque.