Au cours de la dernière année, certains de nos essais ont été plus marquants que d'autres. Nous avons retenu ici les modèles qui nous ont séduits par leurs astuces, leurs performances, leur faible empreinte écologique ou encore par le bonheur que procure leur conduite. Morceaux choisis.

CHEVROLET VOLT

En soi, l'auto n'a rien d'exceptionnel. Son habitacle est étriqué, ses assises sont étroites et son coffre n'offre pas une modularité équivalente à la génération qui l'a précédé. En revanche, sur le plan technique et de la connectivité, la Volt n'a pas de leçon à recevoir. Son autonomie améliorée sur le mode tout électrique ainsi que la possibilité de recharger plus efficacement son propulseur électrique en font un modèle de choix parmi les véhicules verts de l'industrie. Surtout, elle marque une (autre) étape importante en vue d'atténuer voire d'enrayer notre dépendance à l'énergie fossile tout en calmant l'anxiété souvent liée à l'utilisation d'un véhicule purement électrique.

FORD F-150

Le pari était très audacieux et Ford a eu le courage de le relever. Conçu en aluminium, le F-150 échappe au conformisme poussiéreux dans lequel se trouvait enfermé le segment des camionnettes depuis déjà trop longtemps. Dans sa lutte pour réduire le poids, Ford relève aussi le pari d'imposer des motorisations de plus faibles cylindrées, aptes à satisfaire des consommateurs qui ne transportent pas tous les jours des madriers et des boîtes à outils. Plus agréable à conduire, mais toujours robuste, le F-150 propose une multitude de configurations pour s'adapter au besoin de l'acheteur. Un véritable supplice. Trop de choix, n'est-ce pas le supplice de l'hésitant ?

HONDA HR-V

Dire que la HR-V était l'un des véhicules les plus attendus de l'année 2015 est un doux euphémisme. Pas très joli sans doute, ce modèle qui fait carrière au Japon sous le nom de Bezel, fait preuve d'une polyvalence assez exceptionnelle face à ses concurrents directs. Les multiples configurations offertes - merci à sa banquette ingénieuse qui se met en portefeuille en un tournemain - permettent de moduler l'habitacle de mille et une façons ; et de créer un espace utilitaire à faire rougir des véhicules beaucoup plus imposants. Dommage que la boîte manuelle - la meilleure transmission offerte - se limite à entraîner seulement les roues avant.



Photo fournie par Ford

Le Ford F-150

Photo fournie par Honda

Le Honda HR-V

Kia Soul EV

JEEP RENEGADE

Les formes délicieusement moulées du Renegade soufflent un vent de fraîcheur dans un segment où tout le monde finit par se ressembler. Mais ce petit « Tonka » fabriqué en Italie sur une base de Fiat n'a pas qu'une bouille sympathique. Contrairement à ses concurrents, il ne craint pas de quitter le bitume. Doté d'un rouage intégral performant, d'une garde au sol appréciable et d'aides à la conduite efficaces, cet utilitaire invite à prendre la clé des champs sans trop de soucis. En raison des problèmes de mise au point rencontrés avec la boîte automatique à neuf rapports, on lui préfère encore la manuelle, plus fiable.

KIA SOUL EV

Au départ, la firme sud-coréenne songeait à proposer la Soul EV (Electric Vehicle) aux flottes d'entreprises canadiennes. La firme sud-coréenne s'est heureusement ravisée. Le premier véhicule électrique de Kia répondait à un réel besoin pour satisfaire les consommateurs en quête d'un véhicule polyvalent et à émission zéro. Pratiquement similaire au modèle éponyme à essence, la Soul EV offre actuellement l'une des meilleures autonomies sur le mode électrique (exception faite de la Tesla) sur le marché. En outre, elle innove à plus d'un titre, notamment en utilisant une pompe externe pour dégivrer et climatiser l'habitacle pour éviter de drainer la batterie. Une idée depuis reprise par d'autres constructeurs.

Photo fournie par Jeep

Le Jeep Renegade Trailhawk

La Kia Soul EV

MAZDA MX-5

Née Miata, la MX-5 s'était un peu embourgeoisée au fil des refontes. Retour aux fondamentaux pour cette quatrième génération. Plus légère, plus compacte et animée d'une mécanique à la fois frugale et fiable, la MX-5 revient aux plaisirs élémentaires de la conduite à ciel ouvert. De plus, son cockpit, toujours taillé pour deux, offre un dégagement accru et une présentation plus moderne. La qualité de son châssis donne la nette impression que cette MX-5 est sous motorisée, surtout lorsque l'option boîte automatique est cochée. Cette dernière est sans doute très efficace à la pompe, mais pénalise grandement l'agrément de conduite.

MCLAREN 570S

Sa danse raffole de la vitesse, repousse les limites de la flexibilité, défie les lois de l'équilibre et mise sur le plaisir, peu importe le terrain où elle évolue. Et voilà sans doute sa plus grande qualité. Nul besoin de l'amener sur un circuit pour apprécier la conduite de ce bolide qui dévisse bien des cous sur son passage.

Même si elle n'est pas accessible à tous, la Série 570S de McLaren risque de jouer les trouble-fête dans une catégorie où les Porsche 911 GT3, Audi R8 et plus récemment Mercedes AMG-GT S faisaient la loi.



Mazda MX-5

McLaren 570S

VOLVO XC90

Le renouvellement d'une Volvo est toujours un événement. Encore plus vrai dans le cas du XC90 qui a mis plus de 10 ans avant de se renouveler. Sans trop s'éloigner des attributs qui ont fait de la première génération un succès, le nouveau XC90 inaugure une toute nouvelle plateforme modulaire. En outre, il propose une version hybride à prise rechargeable vraiment novatrice, en Amérique du Nord à tout le moins. En effet, le quatre-cylindres à essence qui l'anime se greffe non seulement à un compresseur et d'un turbocompresseur, mais aussi à des moteurs électriques. Une belle prouesse sur le plan technologique.

PHOTO FOURNIE PAR VOLVO

Le Volvo XC90