Volkswagen ne s'attend pas à des miracles pour 2010 - la demande sera aussi faible que celle de 2009 - mais le numéro trois mondial de l'auto s'attend à ce que tous ses employés fassent leur part pour chauffer les fesses du leader, Toyota et du no 2, General Motors.

«Dans notre planification pour 2010, on s'attend à des niveaux de ventes similaires à ceux de 2009 en ce qui concerne le marché des véhicules passagers», a dit à un groupe d'employés Francisco J. Garcia-Sanz, membre de la direction et responsable des approvisionnements, rapporte l'agence de presse Reuters.

 

«À l'échelle mondiale, nous demeurons no 3 au chapitre des unités vendues, mais nous avons vraiment réduit l'avance des meneurs. Que cela nous incite à passer à une vitesse supérieure, particulièrement dans situation actuelle», a dit le dirigeant devant une assemblée du conseil du travail (une instance bipartite des syndicats et de la direction), au siège social de Wolfsburg, en Allemagne.

 

Les ventes mondiales de Volkswagen, no 1 européen de l'auto, étaient inférieures de seulement 500 000 unités à celles de Toyota et de General Motors pour la première moitié de 2009.

 

Les cris de ralliement autour de l'écusson VW avaient peut-être un sous-texte pour les 90 000 travailleurs de six usines de l'ouest de l'Allemagne, qui négocient actuellement leurs salaires.

 

Si c'était un message ou un encouragement aux syndicats, il semble avoir été entendu : «Notre but est d'arriver à une entente lundi (le 28 septembre)», a dit un dirigeant syndical. À la même réunion du conseil du travail, le chef syndical Bernd Osterloh a décrit les offres de Volks comme «pas pire», mais a réclamé qu'elles soient bonifiées.

 

Volks a accepté les demandes d'augmentations du syndicat IG Metall, soit 4,2 %, mais la firme veut en payer une partie seulement dans sept mois, compte-tenu de la récession.

 

Source: Reuters