Le troisième constructeur automobile japonais, Nissan, a annoncé vendredi une augmentation des tarifs de quelques petits véhicules commerciaux au Japon, dans le sillage de son rival Toyota, pour compenser le surcoût des matières premières.

Les prix de six modèles (dont les Civilian, Caravan et Vanette) vont ainsi être relevés le 1er octobre d'un pourcentage compris entre 1,3% et 2,9%, soit, selon les prix initiaux, une augmentation de 30 000 yens à 70 000 yens (295 à 680 $CAN).

«La décision de modifier ces prix résulte des coûts croissants des matières premières, particulièrement de celui de l'acier», a expliqué Nissan dans un bref communiqué.

Le groupe japonais, allié du français Renault, avait indiqué auparavant qu'il envisageait cette mesure ultime, mais il attendait pour ce faire que le premier constructeur nippon, Toyota, franchisse d'abord le Rubicon.

Toyota s'est résigné à faire le premier pas lundi dernier. Il a alors annoncé une augmentation du prix de quelques véhicules vendus dans l'archipel, dont celui de la voiture hybride Prius et de modèles commerciaux.

Le numéro un nippon, qui avait longuement hésité, s'en est tenu à relever les prix des modèles les plus affectés par l'envolée des cours des matières premières, de peur de porter un nouveau coup dur au marché automobile japonais.

Les ventes de voitures y souffrent déjà de la flambée du prix des carburants et des multiples frais occasionnés par la possession d'une automobile particulière dans les grandes agglomérations nippones.