Le constructeur automobile Citroën veut faire mieux avec la nouvelle version de sa berline haut de gamme C5 qu'avec la précédente version, en visant 150 000 ventes en année pleine, dans un segment en repli.

Les 150 000 ventes escomptées se situent un peu au-dessus de la meilleure année de la C5 actuelle, qui avait été lancée en 2001, alors que le segment des berlines supérieures est confronté à la concurrence des monospaces et des tout-terrains de loisirs.

Le marché européen des berlines et break du segment supérieur représente 2 millions de véhicules, mais depuis la fin des années 1990, il a baissé de 20%.

Citroën a présenté la nouvelle C5 comme «un véhicule de conquête» de marchés, en particulier en direction des clients professionnels comme les flottes d'entreprises.

Après la berline C5, lancée ce week-end en France, la version break, baptisée C5 Tourer, suivra à la mi-juin. Les pré-commandes étaient déjà ouvertes et les premiers véhicules ont été livrés dans les concessions, a-t-on précisé chez Citroën.

La vente de la berline C5 suivra «assez rapidement» dans les autres principaux marchés européens (Allemagne, Italie, Espagne, Royaume Uni). Quant au break, il sera mis en vente avant la France sur certains marchés où ce type de voiture est demandé, comme l'Allemagne.

Produite comme la précédente dans l'usine de Rennes, la nouvelle C5 est proposée en quatre niveaux de finition et un choix entre deux types de suspension, hydraulique ou métallique.

Les émissions de CO2 par km de la nouvelle C5 berline s'échelonnent entre 188 g et 248 g pour les versions essence et entre 149 g et 223 g pour les motorisations diesel.