Plusieurs ont rapporté leur cas à La Presse après s'être fait dire par le Registraire des véhicules importés (RVI) que leur véhicule était non conforme.

Plusieurs ont rapporté leur cas à La Presse après s'être fait dire par le Registraire des véhicules importés (RVI) que leur véhicule était non conforme.

Pourtant, ces gens avaient fait leur devoir auprès de l'organisme en question et des constructeurs en s'informant au préalable si le véhicule convoité était admissible.

C'est le cas de François Brunet, de Mont-Laurier, qui a acheté une camionnette Silverado 2008, le 26 octobre dernier par l'entremise d'un parent américain, qui le lui a revendu comme véhicule d'occasion. M. Brunet a traversé la frontière au volant de sa camionnette le 1er novembre après avoir rempli tous les documents aux douanes américaines et canadiennes, où il a même payé la TPS. On lui a même remis les documents à remettre au RVI.

Même scénario pour Luc Fortin, de Montréal, qui a acheté une fourgonnette Toyota Sienna 2008 le 12 octobre 2007 à Burlington, au Vermont. Comme Toyota refusait de vendre un véhicule qui n'allait pas être immatriculé aux États-Unis, M. Fortin l'a immatriculé au Vermont (il a une adresse aux États-Unis) pour ensuite obtenir auprès des douanes américaines les documents nécessaires à l'exportation de son véhicule. Ce n'est qu'une fois aux douanes canadiennes, le 19 novembre, qu'on l'a informé que la liste d'admissibilité avait été modifiée au début du mois et que sa Sienna ne faisait plus partie des véhicules admissibles.

Tous les propriétaires de véhicules classés non conformes ont reçu une lettre précisant qu'il n'y avait aucune garantie que leur véhicule serait déclaré conforme.

«Transports Canada est néanmoins conscient du problème et affirme travailler de concert avec les constructeurs afin de trouver une solution pour ces consommateurs. Nous n'avons pas le pouvoir de donner une amnistie générale, il s'agit d'une norme qui est entrée en vigueur et les constructeurs le savaient. Mais nous sommes aussi conscients que l'information nous a été transmise au fur et à mesure. Comme les gens ont 45 jours pour démontrer au RIV que leur véhicule correspond aux normes canadiennes, nous recherchons une solution dans les plus brefs délais», précise M. Charette.