«Je suis résolument d'accord avec les ordres de grandeurs pour 2012», fixés par la Commission européenne, qui veut à cette date faire descendre les émissions de CO2 à 120 grammes par kilomètre, contre environ 160 actuellement, a déclaré Wolfgang Tiefensee dans un entretien à la Frankfurter Rundschau.

«Je suis résolument d'accord avec les ordres de grandeurs pour 2012», fixés par la Commission européenne, qui veut à cette date faire descendre les émissions de CO2 à 120 grammes par kilomètre, contre environ 160 actuellement, a déclaré Wolfgang Tiefensee dans un entretien à la Frankfurter Rundschau.

Berlin soutient l'industrie allemande pour l'aider à atteindre ces but, a-t-il ajouté, citant une subvention de 500 millions d'euros pour le développement des moteurs «propres».

«ais j'ajoute aussi que nous devons pouvoir sanctionner si les obligations ne sont pas remplies par l'industrie. Je suis en faveur d'un système de sanction européen qui exclut toute distortion de concurrence» a-t-il prévenu.

La Commission européenne, qui doit faire sa proposition le 19 décembre, étudie différentes options pour arriver à ses fins.

Le commissaire européen à l'Industrie Günther Verheugen assure dans un entretien paru mercredi dans la Süddeutsche Zeitung que les efforts seront «équitablement répartis», alors que le sujet divise les groupes européens.

Les constructeurs français et italiens, spécialisés dans les petites et moyennes cylindrées, s'opposent à leurs homologues allemands, qui produisent des grosses voitures ou des modèles de sport (Porsche) plus polluants.

M. Tiefensee a de nouveau plaidé pour un traitement différencié en fonction des modèles. «Une réduction durable des émissions de CO2 ne peut être obtenue que si tous les véhicules, de la petite voiture à la limousine de luxe, apportent leur contribution», a-t-il estimé.

Sinon, certains constructeurs n'auraient aucune obligation ou presque à faire des efforts tandis d'autres se verraient confronter à des directives impossible à atteindre, a-t-il argumenté.