«Je veux faire tout ce qui est en mon pouvoir pour accélérer le développement des énergies alternatives et renouvelables», a déclaré M. Hayek dans un article de L'Hebdo paru jeudi.

«Je veux faire tout ce qui est en mon pouvoir pour accélérer le développement des énergies alternatives et renouvelables», a déclaré M. Hayek dans un article de L'Hebdo paru jeudi.

«En Suisse, comme partout dans le monde, nous allons beaucoup trop lentement», a-t-il a estimé.

Le patron du groupe helvétique compte s'allier avec l'énergéticien suisse Groupe E et l'Institut Paul Scherrer de Villigen (nord) pour développer un moteur fonctionnant avec une pile à combustible.

Ce moteur, dans lequel les partenaires veulent investir entre 20 et 30 millions de francs suisses (17 à 26 millions $CAN), serait ensuite proposé à l'industrie automobile pour un coût de revient inférieur à 10.000 francs suisses (8700 $), précise l'hebdomadaire.

Ce projet aboutirait à une production industrielle et une commercialisation en 2010, poursuit le magazine.

Plusieurs grands constructeurs automobiles se sont déjà lancés dans des expériences pour produire des piles à combustibles, notamment l'américain General Motors et le japonais Honda, mais aussi le constructeur français PSA.

La pile à combustible permet de produire de l'électricité grâce au mélange d'hydrogène et d'oxygène à travers une membrane.

Les principaux défis techniques qui restent à relever avant de rendre les piles à combustible plus abordables consistent à trouver les moyens de réduire la quantité de métaux chers à employer pour les batteries, à fabriquer de l'hydrogène à moindre coût et à améliorer les techniques de stockage de ce gaz.

Nicolas Hayek est à l'origine de la petite voiture Smart, commercialisée depuis 1998 par le constructeur allemand Daimler. Les ventes de ce véhicules, environ 750.000 depuis son lancement, n'ont jamais réussi à décoller, essentiellement en raison de son prix jugé trop élevé.