Par ailleurs, compte tenu des faibles ventes de la T-Bird en 2004, Ford a décidé d'inclure le toit dur dans le prix de vente du modèle de base, en 2005. Une initiative qui a fait grogner les acheteurs des millésimes 2002 à 2004 qui avaient dû, eux, allonger 5000$ de plus.

Lorsque les stratèges de Ford ont décidé de relancer la carrière de la TBird, ils ont insisté pour qu'elle s'inspire du modèle original des années 1955 à 1957. Et les stylistes ont repris du premier modèle sa configuration biplace, sa prise d'air sur le capot, ses phares ronds et sa calandre quadrillée. Comme son ancêtre, la dernière Thunderbird était redevenue une décapotable, mais il était possible de la transformer en coupé grâce à un toit dur amovible orné des fameux hublots arrière qui ont caractérisé les modèles des années 50. Même s'il s'agissait d'une option coûteuse, ce toit obtenait (et obtient encore) la faveur des collectionneurs et celle de nos voisins du Sud.

Par ailleurs, compte tenu des faibles ventes de la T-Bird en 2004, Ford a décidé d'inclure le toit dur dans le prix de vente du modèle de base, en 2005. Une initiative qui a fait grogner les acheteurs des millésimes 2002 à 2004 qui avaient dû, eux, allonger 5000$ de plus.

Même si la dernière Thunderbird évoquasit la première génération des années 50, elle était équipée des dernières technologies automobiles. Parmi les accessoires de série, on retrouvait une direction à assistance variable, des roues de 17 pouces, et des freins à disques ventilés aux quatre roues avec système ABS et EBD. De plus, les Thunderbird destinées à notre pays nordique étaient pourvues, de série, d'un système antipatinage.

À son lancement, cette belle américaine était propulsée par un V8 en aluminium à DACT de 3,9 litres et 252 chevaux, jumelé à une transmission automatique à cinq rapports. Pour améliorer les accélérations, les motoristes avaient augmenté la puissance du moteur à 280 chevaux, en 2003. La sonorité rauque et caverneuse du système d'échappement à double sortie n'était pas sans rappeler le ronronnement des moteurs des années 50.

Même si la finition paraissait améliorée (pour une Ford), il y avait des imperfections dans l'assemblage des panneaux de carrosserie et dans la peinture, sans oublier quelques défaillances des divers systèmes électriques. De même, les ancrages du toit reliés au pare-brise étaient fragiles et difficiles à manipuler ; il est donc impératif d'en faire vérifier l'étanchéité avant l'achat. Comment? En allant faire un tour au lave-auto automatique ! Et surtout, n'oubliez pas votre parapluie !