L'offre de GM, qui consiste surtout en actions, sans aucun versement en argent, a été rejetée par DaimlerChrysler mais elle reste sur la table, alors que d'autres candidats préparent également des propositions pour cette semaine, précise le journal.

L'offre de GM, qui consiste surtout en actions, sans aucun versement en argent, a été rejetée par DaimlerChrysler mais elle reste sur la table, alors que d'autres candidats préparent également des propositions pour cette semaine, précise le journal.

L'offre prévoit une participation dans GM inférieure à 10 % et demande que DaimlerChrysler paie plus d'un milliard de dollars à GM pour couvrir les coûts de la couverture santé des salariés de Chrysler, puisqu'il travaille avec GM pour obtenir du syndicat United Auto Workers des concessions pour Chrysler.

L'offre de GM été jugée trop basse par DaimlerChrysler, selon des sources proches du dossier citées par le journal. Ce n'est qu'après l'avoir rejetée que la direction du groupe allemand a annoncé publiquement que «toutes les options» étaient ouvertes pour Chrysler, afin d'attirer d'autres candidats.

Plusieurs candidats se préparent à déposer une offre, l'équipementier automobile canadien Magna International et des fonds d'investissement, ajoute le journal. Selon l'analyste de KeyBanc Capital Markets, Bret Hoselton, Magna allié avec un fonds d'investissement aurait offert 4,7 milliards US pour racheter Chrysler.

Mais l'équipementier canadien est en pourparlers avec divers fonds d'investissement pour d'éventuelles alliances supplémentaires, selon le journal, qui indique que plusieurs autres fonds devraient faire un offre cette semaine : d'un côté Cerberus Capital Management, et de l'autre un consortium regroupant Blackstone et Centerbridge Partners.

Cerberus a d'ailleurs embauché comme conseiller l'ancien PDG de Chrysler Wolfgang Bernhard.

Mais GM, dont le président Rick Wagoner a discuté d'un rachat avec DaimlerChrysler dès le mois de décembre, reste sur les rangs et les négociations avec Daimler se sont poursuivies, ajoute le journal.

La perspective d'une vente de Chrylser, qui a enregistré des pertes de 1,5 milliard US en 2006, a dopé l'action DaimlerChrysler vendredi dernier à son plus haut niveau depuis six ans.

Hier, l'action de DaimlerChrysler a tout de même perdu 1,79 à 60,34 euros à la Bourse de Francfort.