Pour la division Cadillac de GM, la plus rapide et la plus efficace a été d'adapter une Omega Opel aux goûts du marché nord-américain. C'est devenu la Catera. Un peu comme le défunt cabriolet Cadillac Allante (1986-1993), qui était assemblé chez le carrossier Pininfarina en Italie (le groupe motopropulseur était installé aux États-Unis), la Catera était aussi un assemblage de composantes d'origines diverses.

Pour la division Cadillac de GM, la plus rapide et la plus efficace a été d'adapter une Omega Opel aux goûts du marché nord-américain. C'est devenu la Catera. Un peu comme le défunt cabriolet Cadillac Allante (1986-1993), qui était assemblé chez le carrossier Pininfarina en Italie (le groupe motopropulseur était installé aux États-Unis), la Catera était aussi un assemblage de composantes d'origines diverses.

Ainsi, la carrosserie était fabriquée en Allemagne, alors que le moteur était construit en Angleterre et la transmission en France. Le tout était assemblé dans les usines d'Opel, en Allemagne. Pour éviter toute polémique et surtout pour ne pas choquer les acheteurs américains, certains équipements de finition provenaient des usines GM des États-Unis. Somme toute, la Catera a été l'une des premières voitures multiculturelles de l'histoire. De nos jours, cette pratique est fort répandue et personne ne s'offusque de savoir que la japonaise Mazda3 partage sa plateforme avec la suédoise Volvo S40 et l'américaine Ford Focus.

Par rapport à sa remplaçante, l'actuelle CTS (2003-2007), la Catera n'avait pas tous les outils nécessaires pour rivaliser avec les Audi A4, BMW Série 3 et Mercedes Classe C. Malgré la rigidité de son châssis et sa bonne tenue de route, la Catera était à la remorque de ses rivales teutonnes dans les courbes et les virages serrés.

Qui plus est, comme dans toutes les propulsions de cette époque, le système antipatinage était plus ou moins efficace dans la neige et sur la glace. Conséquemment, la Catera n'est pas très adaptée à l'hiver. Ainsi, si vous pensez impressionner la famille en arrivant en Cadillac dans le temps des Fêtes, il est conseillé d'apporter votre pyjama s'il y a tempête, car vous risquez de dormir chez la parenté. La même remarque s'applique en fait à toutes les voitures à propulsion des années 90, dont la motricité est généralement déficiente sur les pentes glissantes.

Sous le capot, le V6 de 3 litres (200 chevaux), exclusif à la Catera, était jumelé à une boîte automatique à quatre rapports. Le confort des sièges était à la hauteur de la réputation de Cadillac. Toutefois, les suspensions et la direction transmettaient violemment les imperfections de la route.

Vendue à seulement quelques centaines d'unités par année au Québec, la Catera est une voiture rarissime sur le marché de l'occasion. Qui plus est, cette rareté fait en sorte que le prix de certaines pièces de remplacement est élevé. Sans oublier qu'elles sont parfois difficiles à trouver. Somme toute, avant d'acheter, faites inspecter la voiture par un atelier qui connaît les faiblesses de cette voiture de conception européenne.