«Il est possible que des gens soient licenciés dans quelques usines», a averti le patron de GM Europe, Carl-Peter Forster, qui s'est rendu au centre de tests d'Opel à Dudenhofen, près de Franfort (Ouest). «Mais nous ne savons pas où, ni combien», a-t-il poursuivi. «Une solution extrême serait une fermeture d'usine», a-t-il encore ajouté.

«Il est possible que des gens soient licenciés dans quelques usines», a averti le patron de GM Europe, Carl-Peter Forster, qui s'est rendu au centre de tests d'Opel à Dudenhofen, près de Franfort (Ouest). «Mais nous ne savons pas où, ni combien», a-t-il poursuivi. «Une solution extrême serait une fermeture d'usine», a-t-il encore ajouté.

Ceci dépendra du ou des sites retenus pour la construction de la nouvelle génération d'Astra, le modèle phare de sa filiale allemande Opel, à partir de 2010. Cinq usines sont en lice : Bochum en Allemagne, Anvers en Belgique, Ellesmere Portland en Angleterre, Gliwice en Pologne et Trollhättan en Suède.

GM devrait prendre sa décision cette année, a fait savoir M. Forster. Le président du comité d'entreprise européen du constructeur automobile, Klaus Franz, également présent à Dudenhofen, a dit craindre pour sa part une décision après l'été. Et il a d'ores et déjà mis en garde contre la fermeture d'un site. «Si une usine était fermée, il y aurait des perdants des deux côtés», a-t-il estimé.

General Motors a supprimé plus de 12 000 emplois en Europe depuis 2005 et emploie encore 60 000 salariés. Cette cure d'amaigrissement a porté ses fruits puisqu'Opel est repassé dans le vert l'an dernier pour la première fois depuis sept ans, et que GM Europe a dégagé un bénéfice net de 227 millions de dollars.