Les trois modèles de notre match du mois, le Toyota RAV4, le Honda CR-V et le Hyundai Santa Fe, auront-ils la faveur des consommateurs en traction intégrale ou en traction tout court ? Et la possibilité d'opter pour une troisième banquette est-elle une option populaire auprès des acheteurs ?

Les trois modèles de notre match du mois, le Toyota RAV4, le Honda CR-V et le Hyundai Santa Fe, auront-ils la faveur des consommateurs en traction intégrale ou en traction tout court ? Et la possibilité d'opter pour une troisième banquette est-elle une option populaire auprès des acheteurs ?

D'entrée de jeu, il faut savoir que le RAV4 est offert uniquement avec un rouage intégral. Le nouveau CR-V, lui, propose pour la première fois un modèle à traction. Quant au nouveau Santa Fe, il reprend le concept de la génération précédente: l'acheteur peut choisir entre la traction ou l'intégrale.

Les Santa Fe à traction comptent pour environ 65 % des ventes au Québec. Chez Ford, c'est l'inverse: 70 % des Escape vendus ont la traction aux quatre roues. Selon Honda, les ventes canadiennes de CR-V à traction en 2007 devraient représenter 10 % du marché. De son côté, Toyota confirme ne pas avoir de plans concernant la production d'un RAV4 à traction.

Le prix est un facteur déterminant dans le choix d'un modèle à deux roues motrices. Deux mille dollars séparent un CR-V LX à traction d'un LX à traction intégrale. La différence de prix est encore plus importante dans le cas du Santa Fe: le modèle 3.3 GL à traction se vend 3000 $ de moins que le 3.3 GL à traction intégrale. Bref, peu importe le modèle sur le marché, la différence de prix sera toujours aussi importante entre les modèles à deux ou quatre roues motrices.

La consommation d'essence est un autre facteur à considérer. Si la différence est de seulement un demi-litre entre les CR-V à traction et intégrale, elle est environ d'un litre et demi dans le cas des Santa Fe.

La troisième banquette

Avec le Santa Fe, le RAV4 est le seul autre modèle de la catégorie à offrir une troisième banquette. Toutefois, pour s'offrir le luxe d'asseoir sept passagers, l'acheteur d'un RAV4 devra opter pour la coûteuse version Limited (sans groupe B) à moteur V6 vendue 36 970 $ (pour l'instant, Toyota n'a pas l'intention d'ajouter une banquette dans les modèles à quatre cylindres).

Chez Hyundai, l'option de la troisième rangée de sièges est aussi onéreuse: il faut débourser 1700 $ de plus. Chez Toyota et Hyundai, on ne cache pas que la demande pour une troisième banquette est moins importante que prévu.

Tous les autres constructeurs s'accordent pour dire que la majorité des acheteurs vont envisager l'achat d'une fourgonnette plutôt qu'un utilitaire sport compact à sept passagers. Et il ne faut pas oublier qu'une fois la troisième banquette relevée, il reste peu d'espace de chargement dans le coffre (soit 338 litres dans le RAV4 et 283 litres dans le Santa Fe).

Par ailleurs, l'absence d'une troisième banquette permet de loger le pneu de secours sous le plancher de chargement ou d'aménager un vaste coffre de rangement.