Bang Bang: le groupe de punk rock américain Green Day s'attaque aux fusillades répétitives et à la notoriété accordée à leur auteurs dans son prochain album Revolution Radio qui sortira en octobre, le premier depuis quatre ans.

Le groupe californien, qui a participé à une renaissance du punk dans les années 1990, accuse la société américaine de faire des auteurs de fusillades des célébrités, notamment dans son premier single au titre évocateur, Bang Bang.

«Bang, bang, rends-moi célèbre/Crible-moi de balles pour divertir», chante Billie Joe Armstrong. «Je suis un garçon solitaire semi-automatique, t'es mort et moi je suis bien nourri».

Dans un entretien au magazine Rolling Stone, le chanteur a expliqué que cette chanson portait «sur la culture des tueries de masse qui ont lieu aux États-Unis et sur les réseaux sociaux narcissiques».

Les États-Unis ont été marqués par plusieurs fusillades particulièrement meurtrières, notamment celle de l'école primaire de Newtown (Connecticut), où 26 personnes (dont 20 enfants) avaient été tuées, et plus récemment, le massacre dans un club gai d'Orlando (Floride) qui a fait 49 morts.

Le groupe de rock est coutumier des sujets politiques. Dans son opéra rock American Idiot, sorti en 2004, Green Day avait dépeint une sombre image du pays sous l'administration Bush, en pleine invasion de l'Irak.