Le problème avec le troisième album de Jake Bugg se trouve dans les chansons (trop) clairement destinées à tourner à la radio. Surtout Gimme The Love, Never Wanna Dance et Ain't No Rhyme, qui flirte avec le rap.

Des hymnes trop pop et surchargés qui détonnent par rapport aux autres titres folk-rock plus minimalistes (et plus intègres) aux influences rockabilly et country.

Est-ce l'apport du réalisateur Jacknife Lee (Snow Patrol, Weezer), qui succède à Rick Rubin? On l'ignore, mais il y a un grand manque de direction artistique sur On My One.

À 22 ans, l'enfant prodige britannique Jake Bugg a néanmoins tout le temps qu'il faut pour rectifier le tir. Mais en ce qui nous concerne, on n'embarque pas dans ce Jake Bugg en mode électro.

* * 1/2

ROCK. On My One. Jake Bugg. Universal.